Un petit coup de main pour bien choisir votre matériel d’escalade ?
Pour grimper, il est indispensable de choisir le bon matériel d’escalade. Baudriers, cordes, mousquetons et dégaines, chaussons d’escalade, casques… sont autant d’équipements qu’il vous faut analyser et sélectionner avec soin. A travers ce guide, nous allons vous aider à faire le bon choix pour être certain d’être bien équipé, quelque soit votre terrain de jeu : escalade en salle, falaise, grande voie, bloc etc…
Vous cherchez un baudrier d’escalade ? Retrouvez tous nos conseils ici.
Pour les chaussons d’escalade, quittez cette voie et suivez ce guide !
Faisons un petit tour d’horizon du matériel d’escalade dont vous pourriez avoir besoin.
Quel grimpeur êtes-vous ?
Escalade en salle, falaise, grande voie ou bloc… à chaque pratique son matériel d’escalade.
Les cordes d’escalade
Corde à simple, corde à double ou corde jumelée, que choisir ?
Les assureurs, dégaines et mousquetons d’escalade
Pour votre assurage.
Le casque d’escalade
Un EPI indispensable.
La magnésie
À quoi sert-elle ?
Définissons ensemble votre profil de grimpeur
Si, quelle que soit votre façon de grimper les chaussons d’escalade sont indispensables, le matériel de grimpe, lui, diffère d’un grimpeur à l’autre. Alors que devez-vous mettre dans votre sac à dos d’escalade pour votre pratique ?
Commençons par définir votre niveau de grimpe
Avant de vous lancer tête baissée dans l’acquisition de votre matériel d’escalade, définissez votre type de grimpe, votre niveau et votre fréquence.
• Vous débutez la grimpe ou vous la pratiquez de façon occasionnelle à titre de loisir ?
Vous grimpez majoritairement en salle d’escalade et vous accordez des sorties en extérieures dès que le temps vous le permet. Pour vous, c’est une paire de chaussons d’escalade obligatoire. Pour le reste de votre matériel, tout dépend de vos habitudes ; entre la salle et l’extérieur, les besoins ne sont pas les mêmes.
• Vous êtes un grimpeur intermédiaire voire confirmé ?
Vous maîtrisez les techniques de l’escalade et aimez sortir plusieurs fois par semaine en falaise, en bloc voire en grandes voies. Vous aurez besoin de la panoplie complète du grimpeur avec un des critères un peu plus poussés pour le choix de votre matériel, notamment au niveau du confort et de la durabilité de vos équipements.
• Vous êtes un pro de l’escalade, votre niveau expert vous pousse vers toujours plus de performance ?
Votre matériel d’escalade doit être à la hauteur de vos exigences, en général vous savez ce que vous voulez pour atteindre vos objectifs. Pour aller toujours plus loin dans votre progression, vous aimez équiper votre chez vous d’agrès et de poutres d’entraînements, Au Vieux Campeur a ce qu’il vous faut.
Quel grimpeur êtes-vous :plutôt indoor ou outdoor ?
En fonction de votre terrain de jeu, vos besoins en matériel d’escalade seront bien différents…
• Vous débutez la grimpe ou vous la pratiquez de façon occasionnelle à titre de loisir ?
L’indispensable à mettre dans votre sac à dos c’est votre paire de chaussons d’escalade, de la magnésie, sac à magnésie et une brosse pour nettoyer les prises si nécessaire. En salle, les équipements tels que les cordes et les dégaines sont, bien souvent, déjà sur place. En revanche, il faut vous munir d’un baudrier, d’un système d’assurage et éventuellement d’une longe pour aider aux manips en haut des voies. Adepte du bloc en salle ? Un seul indispensable : vos chaussons de grimpe ! Et potentiellement votre magnésie et sac à magnésie. Toutes vos affaires de grimpe peuvent être rangées dans nos sacs à dos d’escalade, parfois munis de compartiments astucieux.
• Votre passion c’est le bloc ?
L’indispensable n°1 après les chaussons d’escalade, ce sont des crash pads. On complètera son sac à dos de grimpe avec un peu de magnésie ou de pof et une brosse pour nettoyer les prises, voire une perche pour aller brosser jusqu’en haut des blocs. Et pour le psicobloc, c’est l’eau qui jouera le rôle de crash pad.
Qu’est-ce que le pof ?
De la résine de pin naturelle pour accroître l’adhérence des chaussons sur le rocher.
• Vous recherchez activement les plus belles voies et les sensations du rocher ?
Vous êtes un grimpeur de falaise. Si la salle d’escalade vous convient lorsque la météo est mauvaise, votre truc c’est d’explorer des voies naturelles. Votre sac de grimpe doit contenir, outre votre paire de chaussons, un baudrier, un système d’assurage, un sac à pof ou sac à magnésie, de la magnésie bien sûr, une brosse pour nettoyer les prises utilisées par vos prédécesseurs et vous-même, une corde d’escalade accompagnée d’un sac et d’une bâche pour la protéger, un casque, un jeu de dégaines, une longe, un jeu de mousquetons, des lunettes d’assurage pour le confort de vos cervicales et un topo, indispensable, que vous aurez pris soin de lire avant.
• Plutôt aventurier ?
Vous souhaitez admirer le monde d’en haut et la progression longue ne vous fait pas peur, vous êtes un grimpeur de grandes voies. Pour vous, tout le matériel d’escalade est nécessaire : chaussons d’escalade, cordes, baudrier, dégaines, mousquetons, longe de sécurité, anneaux de sangles, casque d’escalade et évidemment de la magnésie. Là aussi, il faudra vous munir d’un topo escalade indispensable que vous aurez étudier à l’avance.
Maintenant que nous nous connaissons un peu mieux, explorons ensemble les différents matériels d’escalade pour faire le bon choix.
Les cordes d’escalade,que faut-il choisir et pourquoi ?
Pour bien choisir votre corde d’escalade, il est nécessaire de cibler votre usage et de lister vos attentes. Alors quelles sont les différentes cordes existantes et quel est l’usage de chacune ? Pour l’escalade on utilise des cordes dynamiques pour leur efficacité à absorber les chocs et non des cordes statiques.
• La corde à double
Idéale pour vos sorties en montagne et en grande voie car elle
facilite considérablement les descentes en rappel ; elle est
même indispensable pour tirer les rappels. Il est aussi
possible de créer une cordée de 3 en grimpant en flèche ! Nous
vous conseillons de partir avec deux brins de cordes à double
afin d’éviter les zigzags entre les dégaines. Vous pourrez
ainsi limiter le tirage, et donc fluidifier les manipulations
de corde du leader et celle de l’assureur, et ainsi améliorer
l’absorption du choc en cas de chute. De plus, deux brins de
50m par exemple sont bien plus faciles à transporter et à
manier qu’un seul brin de 100m : vous pourrez partager la
charge dans les sacs lors de l’approche.
Attention,
deux brins nécessitent de nouer votre corde pour les rappels
et amplifie de fait le risque de coincer votre corde lorsque
vous le tirez vers vous pour la récupérer. Renseignez-vous
bien sur les techniques de nœuds adaptés et sur votre terrain
(s’il y a beaucoup de fissures, écailles etc…). Le grimpeur
s’encorde sur les deux brins et l’assureur passe les deux
brins dans son système.
• La corde jumelée
L’équivalent de la corde à double mais avec un diamètre plus fin et un poids réduit. Attention, les deux brins doivent impérativement être clippés ensembles pour une raison de résistance à la chute. Elle est parfaite pour tirer des rappels en grandes voies ou pour la randonnée engagée.
• La corde à simple
Ne compte qu’un seul brin ; elle est principalement utilisée en salle ou pour l’escalade sportive en couenne. Ces falaises présentent des voies d’une seule longueur, vous n’avez donc pas besoin de rappel pour descendre. Le diamètre de la corde est plus élevé que pour les cordes précédentes pour plus de résistance étant donné que les chutes sont plus nombreuses. Si vous débutez, optez pour un diamètre important ; cela vous permettra de bien sentir la corde.
Maintenant que vous savez quelle corde d’escalade privilégier pour grimper en toute sécurité, analysons de plus près l’anatomie d’une corde de grimpe.
La corde d’escalade est composée d’une âme tressée ou câblée, protégée par une gaine extérieure en nylon.
Vous trouverez sur les bouts de corde une étiquette vous indiquant, la conformité aux normes en vigueur, la longueur de la corde, un numéro de lot pour l’identité de la corde et un indicateur sur le type de corde que vous avez entre les mains (pour les cordes dynamiques) qui se traduit par :
Enfin, pour finaliser le choix de votre corde d’escalade, il est nécessaire de prendre en considération les éléments suivants :
• La longueur de la corde
Vous devrez l’adapter à votre pratique et votre environnement de grimpe. Que ce soit en salle ou en falaise « sportive » (une longueur) sachez bien où vous mettez les pieds ! En falaise, prenez soin de consulter le topo pour connaître la longueur de corde nécessaire. Par exemple : pour une falaise dotée d’une hauteur maximale de 30 mètres, mieux vaut une corde de 70 mètres vous laissant un peu de marge. Pour la grande voie, il faudra opter pour des cordes à double de 2 x 50 à 2 x 60 mètres. Encore une fois cela dépendra de ce que vous dit le topo concernant la longueur des rappels à tirer.
• Le diamètre de la corde d’escalade est lui aussi un critère important.
Plus le diamètre de la corde est important, plus son épaisseur de gaine sera grande et moins elle sera fragile, notamment au frottement : ce qui est rassurant à l’assurage pour les débutants. Leur point faible ? Le poids, la maniabilité et à long terme il devient difficile de donner du mou pendant l’assurage à cause d’un gonflement assez important de la gaine.
• La capacité d’absorption du choc ou force de choc
Plus la force de choc est basse, plus la corde est « dynamique » et plus votre chute sera amortie. Idéal lorsque le grimpeur est un poids plume !
• Le nombre de chutes
Pas d’inquiétude ! Il s’agit juste d’une information pour donner la résistance de la corde à une chute de facteur 2 (très violente) avec un poids de 80 kg. Dans la théorie, dans une pratique de l’escalade en lieu équipé pour et dans les règles, vous ne devez jamais pouvoir réaliser une telle chute. Si cela arrive, un risque pour votre santé physique ou pour votre matériel est avéré. Donc lorsqu’une corde annonce 10 chutes il faudrait que vous fassiez 10 fois l’erreur de faire une telle chute avant que la corde ne casse. Vous avez donc une marge considérable ! Pour vous rassurer davantage, plus vous êtes haut dans votre voie, plus il y a de corde déroulée, plus la chute sera impressionnante certes, mais plus elle sera douce et avec le moins d’impact sur votre corde. L’assureur, le système d’assurage, les dégaines et la corde permettent ensemble de freiner et dynamiser une chute pour qu’elle soit la plus douce possible.
Votre matériel d’assurage et de progressionun gage de sécurité
Le matériel d’assurage est indispensable pour protéger votre progression, à la montée comme à la descente.
Quels sont les différents équipements d’assurage et de progression ? On vous parlera ici des assureurs, des dégaines et des mousquetons d’escalade.
Les mousquetons d’escalade :LE connecteur indispensable !
Le mousqueton d’escalade est sans aucun doute l’élément indispensable pour la pratique de la grimpe, mais comment faire son choix parmi toute la gamme de mousquetons qui existent aujourd’hui ?
Commençons par identifier les différents types de mousquetons d’escalade :
Les mousquetons de progression
Les mousquetons de progression sont ceux qui composent les dégaines ou qui se placent sur les coinceurs voire même des anneaux de sangle pour ajouter un point de protection durant l’ascension.
Les mousquetons de sécurité
Les mousquetons de sécurité (mousquetons avec verrouillage) s’utilisent pour connecter en toute sécurité l’appareil d’assurage au baudrier, mettre en place un relais pour l’assurage en grande voie, connecter une longe à un ancrage…
Outre le poids, la seconde question que l’on se pose lorsque l’on analyse les mousquetons de grimpe, c’est à propos de la résistance. Notons que tous les mousquetons sont normés 20kN minimum dans l’axe principal ou grand axe du mousqueton et ne peuvent en aucun cas être défaillants.
Alors comment choisir ses mousquetons d’escalade ?
Encore une fois, c’est votre façon de grimper qui va définir vos besoins. Pour la grimpe dite sportive, il suffit de très peu de matériel : un mousqueton pour l’assurage, des dégaines, un mousqueton pour la longe et un dernier pour la manipulation au relais. Aussi, le poids n’est pas forcément un critère décisif, on peut s’attarder sur l’ergonomie ou sur la polyvalence d’usage en fonction de sa pratique. En grande voie ou en alpinisme, le poids devient un peu plus important dans son choix final. Le matériel se fait plus complet et le poids s’accumule très vite. Attention, pour une utilisation en milieu alpin, et donc froid, il faut bien penser à choisir du matériel qui se manipule aisément avec des gants, voire des moufles de montagne pour des sommets en haute altitude.
Passons maintenant à la fermeture du mousqueton,
plus précisément son système de verrouillage : à vis ou à fermeture automatique.
Les mousquetons à vis
Les mousquetons de progression sont ceux qui composent les dégaines ou qui se placent sur les coinceurs voire même des anneaux de sangle pour ajouter un point de protection durant l’ascension.
Les mousquetons à fermeture automatique
Ils sont – sur le principe - encore plus sécurisants. En effet, pour déverrouiller le mousqueton, il y a plusieurs manipulations à faire : appuyer, soulever, tourner, baisser, etc. De plus, le verrouillage se fait de manière automatique, parfait pour les plus étourdis d’entre nous. Attention, il est impératif de vérifier que le mousqueton soit bien verrouillé par l’assureur mais aussi par le grimpeur !
Les différentes formes des mousquetons d’escalade
On trouve différentes formes de mousquetons et non, elles ne sont pas là pour un aspect esthétique mais bien pour un aspect pratique – technique.
Les mousquetons asymétriques
En forme de D, ils permettent une excellente ouverture du doigt tout en conservant une forme apportant un maximum de résistance : ils sont idéaux pour l’assurage
Les mousquetons dits en poire
Ils se reconnaissent facilement par leur forme évasée vers le haut afin d’offrir une ouverture très large pour y connecter plus de matériel ou plusieurs personnes.
Les mousquetons symétriques
Ils sont presque parfaitement ovales avec un alignement parallèle entre le doigt et l’axe du corps du mousqueton. On y connecte une poulie pour lever une charge, ou pour un secours.
Les informations à retrouver sur le corps de votre mousqueton
Nous l’avons vu, le mousqueton est indispensable pour votre sécurité. Il est le seul lien entre la corde et vous ; des normes strictes sont donc nécessaires pour garantir son efficacité.
Sur le corps de votre mousqueton, certaines informations doivent obligatoirement apparaître, notamment :
Les dégaines d’escalade etles assureurs – descendeurs
À quoi sert la dégaine en escalade ? La dégaine d’escalade est composée de deux mousquetons disposés de part et d’autre d’une sangle de longueur variable. Son usage ? Une voie d’escalade part du sol et se termine plusieurs dizaines – centaines -- de mètres plus haut par un relais : 2 points d’ancrages reliés entre eux pour redescendre. Entre le sol et le relais, espacés de manière homogène et réfléchie, se trouve des ancrages intermédiaires appelés spits, clous, broches (cela dépendra de ce que c’est finalement). Le rôle des dégaines est de vous relier à chacun de ces ancrages pour qu’en cas de chute vous soyez retenus par le dernier ancrage auquel vous vous serez connecté à l’aide de la dégaine ; le mousqueton du haut sur l’ancrage et le mousqueton du bas accueil la corde nouée à votre baudrier.
Le dernier élément c’est votre appareil d’assurage. Il se connecte au pontet de votre baudrier par un mousqueton de sécurité qui se verrouille. On en trouve des classiques pour lesquels le freinage s’effectue à 100% par une action volontaire de votre part, et on en trouve aussi dit avec freinage assisté. Ce système d’assurage appelé « autobloquant » ne l’est pas vraiment. Le mécanisme se bloque sous une certaine tension pour aider à l’assurage. Il est indispensable et même vital de garder une position d’assurage en aillant toujours une prise en main sur la corde du dessous du système d’assurage au vas ou le système se débloque. Il y en a deux types : les dynamiques et les mécaniques. Là encore, c’est votre pratique qui vous orientera sur votre choix.
Les descendeurs-assureurs classiques
(plaquettes)
Ils correspondent à une pratique très polyvalente : assurage en salle, falaise, grande voie, alpinisme, cascade glace, rappel, assurage ave corde à simple, à double et jumelée, assurage en flèche (assurage de deux personnes en simultané).
Les systèmes avec freinage assisté
Ils ne peuvent (pour la plupart) accueillir qu’un seul bin de corde et sont donc réservé à l’assurage avec un corde à simple : assurage en salle et en falaise.
Le double check
Très important, le « Double Check » doit être fait à chaque fois que la cordée se prépare à grimper et à assurer. Le grimpeur doit vérifier que l’assureur ait bien passé le ou les brins de corde dans son système d’assurage et bien mis et verrouillé son mousqueton. L’assureur quant à lui doit vérifier la bonne réalisation du nœud du grimpeur avant qu’il ne parte dans la voie. Cela doit être fait à chaque ascension que ce soit en salle (où il y a le plus gros pourcentage d’accidentologie) ou en extérieur.
Le casque d'escalade :essentiel pour tous les types de grimpe
Ne négligez pas le casque d’escalade, et ce, quelle que soit votre pratique et votre environnement. En effet, le casque d’escalade est un EPI (équipement de protection individuelle) indispensable pour grimper bien protégé. Il permet de vous protéger aussi bien au sol que sur la paroi : chutes de pierre, cascade tête en bas involontaire ou rebond non voulu contre la paroi. S’il n’y en a qu’un seul qui doit porter le casque, faites-en sorte que ce soit la personne à l’assur`age. Eh oui, c’est souvent le grimpeur qui fait tomber les pierres et n’oubliez pas une chose essentielle : c’est la personne qui est en bas qui vous retient avec la corde, donc il faut absolument la préserver. Mais le mieux reste de pouvoir équiper le binôme.
Attention, il existe quelques différences entre les casques d’escalade non négligeables :
• Homme, femme ou enfant, à chaque utilisateur son propre casque
Ce n’est pas un hasard si un casque d’escalade n’est pas toujours unisexe ou pas toujours une taille unique. Il est essentiel que votre casque soit parfaitement adapté à votre tête pour être efficace. On ne peut pas toujours se contenter d’emprunter le casque du copain. Vous êtes nombreux à considérer que grimper avec un casque est vraiment pénible alors autant bien le choisir pour le supporter le mieux possible.
• Pour la résistance ne vous en faites pas, c’est comme pour les mousquetons
lIs sont normés et testés rigoureusement en labo avant d’arriver dans nos rayons. Donc n’hésitez pas à partir sur du casque léger si vous le souhaitez, vous serez protégés de la même manière !
• La coque
C’est elle qui vous protège ! Sa construction peut varier d’un casque à l’autre.
Le saviez-vous ?
La technologie MIPS se trouve aussi sur les casques d’escalade : elle est conçue de sorte à protéger le cerveau des chocs obliques. Un casque doté de la technologie MIPS est capable d’absorber l’énergie rotationnelle causée par un impact et réduire considérablement le choc transmis.
• Les ventilations
Très importantes pour la pratique de la grimpe qui est principalement une activité estivale. Rien n’empêche de porter un bonnet sous casque pour les journées plus fraîches, notamment pour l’alpinisme et la grande voie.
• La jugulaire
Elle finalise le maintien en place du casque mais ne doit pas être l’élément qui termine l’ajustement. Comme tous les autres casques, l’EPI doit bien tenir sur votre tête, jugulaire détachée.
• Le système de serrage est lui aussi très important
En effet, les casques d’escalade sont souvent en taille unique, aussi, seul le système de serrage peut vous assurer un ajustement parfait. Il ne faut pas qu’il vous gêne ou pire, vous provoque un point de compression.
La magnésie d’escalade :les différentes textures
Le saviez-vous ?
La technologie MIPS se trouve aussi sur les casques d’escalade : elle est conçue de sorte à protéger le cerveau des chocs obliques. Un casque doté de la technologie MIPS est capable d’absorber l’énergie rotationnelle causée par un impact et réduire considérablement le choc transmis.
Véritable élément indispensable dans la panoplie du grimpeur, en poudre ou liquide, quelle magnésie faut-il choisir et pourquoi ?
• La magnésie en poudre
C’est la moins asséchante sur le long terme pour votre peau ; c’est un avantage incontestable. Disponibles sous différents conditionnements : en bloc, en boules ou en poudre « pure », elle va de paire avec un sac à magnésie. Vous savez ces petits sacs que les grimpeurs accrochent à leur ceinture de leur baudrier ou à une sangle pour les grimpeurs de bloc. Ainsi, il est rapide et facile d’avoir sa magnésie toujours à portée de main. Notez tout de même que pour l’escalade en salle, la magnésie en poudre est très peu appréciée voire interdite. En effet, très volatile et salissante, elle n’est pas forcément la bienvenue dans un espace fermé.
Une petite astuce ?
Munissez-vous d’une brosse d’escalade, ces brosses qui ressemblent à des brosses à dents, pour nettoyer les prises d’escalade après votre passage. Vos amis grimpeurs apprécieront. Eh oui, cela fait partie des codes de respect de l’autre en escalade. Mais aussi dans la nature, cela préservera les rochers et évitera toute pollution visuelle pour les autres grimpeurs, randonneurs, vététistes, etc. Pour brosser en milieu naturel, veillez à vous munir d’une brosse en poils naturels pour ne pas éroder le rocher.
• Autre option, la magnésie liquide
Plus asséchante à terme pour la peau car elle contient de l’alcool : attention aux peaux sensibles. Elle respecte en revanche davantage la santé au niveau respiratoire.
Un petit rappel sur les EPI en escalade et leurs significations :
EPI catégorie 1 : risque mineur, petits chocs
mécaniques, rayonnement solaire (lunettes, gants..)
EPI catégorie 2 : risques graves (casques
aérés, crampons…)
EPI catégorie 3 : risques majeurs ou mortels
(baudrier/harnais, mousquetons, piolets…)
Les EPI de catégorie 3 préservent une personne d'un danger
mortel ou nuisant gravement à sa santé. Ils incluent les
équipements destinés à la protection contre les chutes de
hauteur : bloqueurs, descendeurs, harnais, longes, sangles,
anneaux, cordes, absorbeurs, mousquetons, poulies, émerillons,
multiplicateurs d'amarrage, piolets, pieux à neige et pitons.
Sont exclus les points d'ancrage qui font partie intégrante
d'une structure.
Pour aller encoreplus loin...
Parce qu’Au Vieux Campeur, on aime vous dire plein de choses, voici les petits plus pour une grimpe tout confort :
• Lunettes d’assurage
Un véritable bonheur pour les cervicales ! Les lunettes d’assurage ou lunettes prismes vous permettent de renvoyer l'image du grimpeur sans que vous ayez à lever la tête ! Parfait pour les voies longues ou pour travailler vos projets.
• String
Pas forcément sexy ce petit bout de caoutchouc est pourtant bien pratique. Grâce à lui votre mousqueton ne tournera pas dans la sangle de votre dégaine. Pas inutile quand vous clippez à bout de force ou à bout de bras.
• Perche
Un premier mouvement un peu dur ou exposé ? La perche vous permet de clipper le premier (voir le deuxième) point à partir du sol ! Un allier sécurisant pour travailler une voie.
• L’OHM d'Edelrid
Un système qui vous apportera calme et sérénité pour assurer votre compagnon de cordé malgré une différence de poids entre le grimpeur et l'assureur. Accroché à votre baudrier, il viendra se placer sur la première dégaine et amortir le choc pour plus de confort en cas de chute.
• Gants
Un bon coup de main pour l’assurage afin de vous protéger les doigts des brûlures notamment.
• Strap
Permet de protéger les bobos sur les doigts, de renforcer les articulations et bien plus encore !
Venez Nous Voir
Nos boutiques proches de vous