Un petit coup de main pour bien choisir votre sac de couchage ?
Bien choisir son sac de couchage : 1ère étape, établir votre liste d’exigences
Bien dormir, lorsqu’on bivouaque, c’est l’assurance d’être en forme, physiquement et mentalement : on en a tous fait l’expérience. Le sac de couchage est donc le matériel indispensable pour vous garantir une nuit confortable, au chaud.
Petite précision : Au Vieux Campeur, quand on parle de couchage, il s’agit en fait du sac de couchage et de tout ce qui va avec : matelas, oreillers, draps de sac, sur-sacs, lits, hamacs et moustiquaires… bref, tout ce qui sera nécessaire pour que vous dormiez sur vos deux oreilles… et que vous trouverez dans nos rayons.
Pour bien vous équiper en matériel de couchage, les critères à prendre en compte sont nombreux :
• la température d’utilisation (précisée sur chaque sac de couchage : confort, extrême, limite… qu’est-ce que cela signifie exactement ?)
• le lieu et les conditions de bivouac (l’altitude, le climat, le pays, la saison, en plein air ou sous tente… tous ces paramètres influencent votre confort de sommeil)
• le transport du matériel (allez-vous porter longtemps ? Le poids est-il un critère prioritaire ?)
• votre ressenti au froid de manière générale (les températures indiquées sont des moyennes, à pondérer selon votre habitude du froid et votre sensibilité).
En fait, comme souvent, il suffit de se poser les bonnes questions et de bien comprendre les différences entre tous les produits qui existent et leurs particularités pour choisir celui qu’il vous faut : voilà ce que nous vous proposons dans ce guide. Avec quelques astuces et conseils du Vieux en plus…
Voici donc, point par point, les critères de choix que nous allons détailler ensuite pour vous aider à trouver le sac de couchage de vos (plus beaux) rêves :
Quel garnissage choisir ?
Nous allons vous expliquer les différents types de garnissage, principaux facteurs de performance des sacs de couchage. Vous saurez tout sur le classement des sacs de couchage en fonction de leur résistance aux différentes températures.
Où et comment allez-vous l’utiliser ?
Votre lieu et vos conditions de bivouac sont les critères importants pour déterminer le poids et l’encombrement de votre sac de couchage et de ses accessoires : en camping, en randonnée ou en alpinisme, vous n’aurez pas les mêmes exigences.
Sarcophage ou couverture ?
Quelle forme de sac de couchage choisir, selon quels critères ?
Quelle longueur, quelle fermeture… etc.
Nos conseils pour choisir la bonne longueur et votre système de fermeture et autres aspects pratiques du sac de couchage.
Comment l’entretenir ?
Enfin, nous vous donnerons nos conseils d’expert pour bien entretenir votre sac de couchage.
Le garnissage : tout savoir sur les performances et les températures des sacs de couchage
Entrée en vigueur le 1er Janvier 2005, la norme EN 13537 est désormais utilisée par l’ensemble de nos fournisseurs. Cette norme permet d’évaluer, sur une échelle de températures, les performances réelles des sacs de couchage. Celles-ci sont calculées en chambre froide, avec un test adapté pour les hommes et un autre pour les femmes.
Au Vieux Campeur, toutes les températures des sacs de couchage sont données suivant une échelle progressive. Dans nos fiches produits, vous trouverez les températures confort puis limites, obtenues selon la norme EN 13537 dans la ligne « Température fabricant ».
La température confort :
C’est la seule température à laquelle il faut se fier pour le choix de votre sac de couchage.
La température extrême :
C’est la limite à laquelle vous êtes en train de sombrer dans l’hypothermie.
La température limite :
C’est la température à laquelle vous commencez à avoir froid.
Cette mise au point étant faite, nous allons maintenant vous dévoiler tout ce qu’il faut savoir sur les différents types de garnissage d’un sac de couchage.
Au Vieux Campeur, nous vous dirons toujours :
« Ayez peur d’avoir froid et non pas d’avoir chaud ! »
Alors, duvet ou ouate synthétique ?
Le garnissage de votre sac de couchage est le premier critère à prendre en compte dans le choix de votre « duvet ». Véritable gage d’isolation thermique, le duvet et la ouate synthétique ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients.
Le garnissage en duvet plumes :
de -30°C à + 15°C
Pourquoi parle-t-on de « duvet plumes » ?
Une isolation en duvet est en réalité constituée de duvet et de plumes ou plumettes. Dans nos descriptifs techniques, nous vous indiquons les proportions de duvet et de plumettes en pourcentage. Par exemple, un garnissage constitué à 90% de duvet et 10% de plumettes s’écrit : 90/10.
L’importance de la proportion duvet/plumes
Plus le pourcentage de duvet est élevé, plus votre garnissage est de bonne qualité, pourquoi ? Toute l’efficacité du duvet réside dans sa capacité à emmagasiner de l’air : c’est ce qu’on appelle le gonflant. L’air étant le meilleur des isolants, plus il y en a dans votre sac de couchage, plus il vous isolera du froid. Le duvet, grâce à sa structure en trois dimensions, est capable de « capturer » un important volume d’air. La plume ou plumette, quant à elle, est plate et ne possède pas cette qualité d’isolation. Cependant, elle est indispensable pour « fixer » le duvet dans les cloisonnements.
Attention à l’indice FP
Le deuxième indice qualitatif de votre garnissage est le Fill Power (FP), dont l’unité est le CUIN : il donne la capacité du duvet à être compressé. Autrement dit, il mesure le gonflant de votre duvet. Aussi plus l’indice FP est élevé, plus le duvet a une grande capacité à emmagasiner de l’air donc plus il est efficace, CQFD.
Duvet d’oie ou de canard : quelle est la différence ?
Le troisième critère de qualité du garnissage en duvet plumes, c’est le type de duvet et sa provenance. Alors duvet d’oie ou de canard ? Ce qu’il faut retenir, c’est qu’à maturité égale, le duvet d’oie est plus isolant que le duvet de canard. En effet, le duvet d’oie a un pouvoir gonflant plus important, il est aussi plus léger et plus compressible mais plus cher. Le duvet de canard, quant à lui est plus abordable en prix mais dispose d’un pouvoir gonflant moins important et il est souvent plus lourd. L’âge du volatile est lui aussi un critère important pour déterminer la qualité d’un duvet, oui mais, cette information n’est jamais donnée sur l’étiquette…
Le garnissage en ouate synthétique :
de -10°C à + 15°C
Une fibre plus résistante au temps qu’il fait…
Le plus gros avantage du garnissage en ouate synthétique est très certainement son temps de séchage rapide. En effet, les fibres synthétiques résistent très bien à l’humidité tout en conservant leur efficacité thermique, même dans les conditions les plus mauvaises (vent et humidité). La compressibilité et la légèreté atteintes par les fibres les plus modernes sont presque équivalentes à celles du duvet classique, on a bien dit « presque » ….
… un peu moins résistante au temps qui passe !
Il faut noter que les fibres synthétiques sont assemblées comme une nappe, aussi en fonction de la thermicité recherchée, cette « nappe » peut être plus ou moins épaisse. L’inconvénient du synthétique, c’est sa durée de vie : en effet, à l’usage, de petites fissures apparaissent dans cette nappe et la fibre perd donc de son efficacité au fil du temps.
En revanche, on lui trouve l’intérêt du prix : la fibre est moins onéreuse que la plume.
Finalement, que choisir entre garnissage en duvet ou en synthétique ?
C’est là qu’intervient votre petite liste de questions : la température d’utilisation ? Le lieu et les conditions de bivouac ? le transport du matériel ? Votre ressenti au froid ?
Poids, compressibilité et qualité d’isolation sont les principaux points forts du duvet. À performances thermiques égales, un sac de couchage nécessite une charge de garnissage en plumes beaucoup moins importante qu’une charge de garnissage en fibres synthétiques… En revanche, le duvet craint l’humidité.
Oui au garnissage duvet plumes si :
- Vous êtes dans des conditions de froid sec.
- Vous dormez sous tente ou que vous protégez votre sac de couchage d’un sur-sac.
- Vous être très sensible au froid.
- Vous partez dans des conditions d’autonomie avec portage.
Oui au garnissage en ouate synthétique si :
- Vous partez en conditions humides.
- Vous dormez à la belle étoile.
- Vous n’êtes pas très sensible au froid.
- Vous n’avez pas de contraintes de poids et d’encombrement.
Le lieu et les conditions de bivouac : des critères de choix indispensables
Maintenant que vous connaissez tout des capacités d’isolation des sacs de couchage, il est temps d’analyser vos conditions de bivouac pour vérifier que votre choix sera bien compatible avec votre environnement. Mais pas d’inquiétude : grâce aux nombreux accessoires de couchage, on peut aujourd’hui réaliser un système multicouche même en couchage, si si !
Les différents types de bivouac : sans abri ou sous tente ?
A l’origine, le bivouac définissait un campement rudimentaire, lorsque l’on passait la nuit en pleine nature, à la belle étoile. Depuis, le terme de bivouac s’est généralisé, désignant plus simplement une nuit passée dehors, que ce soit lors d’un trek, d’une ascension alpine ou en camping. Au Vieux Campeur, nous tenons à bien différencier le bivouac sans abri du bivouac sous tente car ils ne nécessitent pas le même équipement de couchage.
Mais pas question de vous imposer des solutions toutes faites : vous souhaitez à tout prix un sac de couchage en duvet pour un bivouac sans abri alors que le duvet craint l’humidité ? Vous ne supportez pas le duvet mais vous partez en conditions très froides ? Rien n’est impossible Au Vieux Campeur : on vous le démontre de ce pas…
Les accessoires pour compléter votre sac de couchage : sur-sacs, matelas et draps
Les sur-sacs : du sur-sac de secours
au véritable abri avec arceaux
Le sur-sac de couchage est, à l’origine, un sac de survie (bivy) à usage unique, fait de matériaux isolants, avec membrane ou enduction imperméables, utilisé comme couverture de survie, version étanche, visible de très loin et ultra compressible. Puis le sur-sac s’est démocratisé et peut aujourd’hui s’utiliser en véritable abri. Le confort y est bien plus sommaire que sous une tente, mais il dépanne bien tout en étant plus léger et moins encombrant qu’une tente de randonnée : parfaitement adapté aux marcheurs ultra légers. En bivouac sous tente, inutile de s’accompagner d’un sur sac. En revanche, en bivouac sans abri, le sur-sac devient essentiel. On résume ?
Pour qui ?
Les marcheurs ultra légers qui ne veulent pas emporter de tente.
Quels avantages ?
Vous isoler de l’humidité et du vent pour une meilleure thermicité.
Conserver votre sac de couchage au sec : il peut potentiellement protéger votre sac de couchage en duvet même s’il reste conseillé de l’utiliser avec un sac en synthétique car les membranes sont bien imperméables mais pas toujours bien respirantes. Pour une utilisation avec un sac de couchage en duvet, privilégiez les sur-sacs en Gore-Tex.
Vous apporter un campement très discret en milieu hostile…
Les matelas de sol : un complément pour vous isoler efficacement du froid
Matelas mousse, matelas autogonflants, matelas gonflables pneumatiques ou matelas gonflables légers, le choix de matelas de sol pour l’extérieur est très varié. Le rôle du matelas de sol est, en premier lieu, de vous permettre de ne pas dormir par terre, mais pas que… Le matelas de sol, toutes catégories confondues, a pour principal objectif de vous isoler du sol, donc du froid.
L’indice R-value, la meilleure donnée pour comparer les matelas de sol :
Le choix de votre matelas de sol doit se faire en fonction de votre pratique et de votre type de bivouac mais surtout en fonction de sa performance d’isolation : la R-value.
Késako ? Il s’agit de l’indice d’isolation des matelas ou échelle d’isolation. Ce qui permet de comparer les efficacités thermiques respectives de chaque matelas. En règle générale, plus un matelas de sol est épais, plus il est thermique mais certains matériaux permettent d’offrir un indice R-value élevé tout en conservant un rapport poids/performance optimal.
Les matelas mousse : pour la légèreté ou l’usage occasionnel.
Ce sont les matelas de sol les plus rudimentaires : certes pas les plus confortables mais les plus légers. Ce type de matelas est parfait pour les alpinistes à la recherche de légèreté et les randonneurs minimalistes ou tout simplement pour les usages occasionnels à petit budget.
Les matelas gonflables dits pneumatiques : le confort d’abord.
Ils sont volumineux et lourds mais particulièrement confortables. Véritables matelas de camping, ils sont destinés aux campeurs qui transporteront leur matériel dans le coffre de leur voiture, camping-car, van… voire même en matelas d’appoint à la maison.
Les matelas autogonflants : confort et isolation.
Même si ce ne sont pas les plus légers du marché, certains d’entre eux peuvent atteindre des poids vraiment minimalistes, au détriment de la R-Value. Ce type de matelas est destiné aux randonneurs peu exigeants sur le poids et aux campeurs baroudeurs.
Les matelas gonflables légers : les plus compacts.
Ce sont certainement les plus légers de tous mais pas nécessairement les plus isolants. En revanche, très compacts, ils peuvent vous accompagner dans absolument toutes vos activités outdoor.
Le conseil du Vieux
Outre le poids et l’encombrement du matelas de sol, privilégiez à tout prix l’indice d’isolation en fonction de la saison et de vos conditions de bivouac.
Les draps de couchage, mieux connus sous le nom de draps de sac ou sacs à viande
Le drap de sac ou drap de couchage plus familièrement appelé « sac à viande » fait partie de votre literie outdoor : en soie, en coton, en polaire ou en laine, une multitude des draps sont disponibles Au Vieux Campeur. Avant de voir comment les choisir, un petit rappel sur leur utilité :
La protection contre l’usure : imaginons que vous dormiez, en saison très froide avec des vêtements munis de zips, par exemple. Pas sûr que votre matelas apprécie le frottement régulier d’un élément aussi abrasif.
Un entretien facilité : même si vous avez opté pour un sac de couchage en fibres synthétiques, un drap de sac est tout de même bien plus rapide et facile à entretenir.
Gage de confort : le drap de sac c’est aussi un confort supplémentaire pour vos nuits en extérieur. Compact et léger, il est facile de l’emmener partout pour avoir des draps propres, où que vous soyez.
Dans certaines conditions extrêmes, ils peuvent aussi vous apporter un complément de chaleur.
Tous les draps en coton, en soie et en mélange soie et coton sont cousus et assemblés dans notre atelier de confection en Normandie : CO.TE.NOR
Nous utilisons 4 tissus différents.
Le coton
Provenant de tissages Vosgiens, ce coton 100 % est d’une belle voire très belle qualité. Son touché est agréable et sa résistance excellente.
Poids : 125 g au m2.
Existe en deux coloris. Écru, assez proche du blanc, bleu ciel, légèrement plus coûteux que l’écru et un peu plus doux au toucher.
La soie plume
Cette soie 100 % est très légère et c’est là son avantage. Son touché est très agréable, sa résistance à la déchirure est correcte.
Poids : 34 g au m2.
Il ne faut pas demander au modèle en soie plume d’être d’une robustesse à toute épreuve.
C’est le choix de la légèreté et aussi du touché soyeux.
La soie premium
C’est aussi une soie 100 %, mais à la fois un peu plus lourde que la soie plume et beaucoup plus résistante, même si cela reste de la soie. Touché très soyeux et encore plus uniforme que la soie plume.
Poids : 45 g au m2.
Existe en 2 coloris, blanc et bleu marine, légèrement plus coûteux que le blanc. Il ne faut cependant pas oublier qu’il s’agit de soie et non de coton, ce qui nécessite quelques précautions en utilisation.
Le mélange soie/coton
C’est un heureux compromis, 30 % soie et 70 % coton, mais cela reste un compromis. Le coton renforce la soie, tout en alourdissant à peine, car il s’agit d’un coton très léger qui cependant renforce la texture de l’ensemble et sa résistance. Le touché est certes agréable, mais ce n’est cependant pas celui d’un soie 100 %.
Poids : 42 g au m2.
Coloris sable.
La forme couverture
Rectangle dont l’accès est aisé, au moyen de 2 ouvertures latérales sur la moitié de la longueur.
La couverture classic mesure 75 centimètres de large.
La couverture confort mesure 85 centimètres de large.
La couverture grande largeur mesure 100 centimètres de large.
Les modèles enfant et biplace sont réalisés en longueur adaptée.
La forme sarco
La bordure suit la forme du corps afin de n’utiliser que le tissu nécessaire, ce qui allège l’ensemble.
L’accès au moyen de 2 ouvertures latérales est un peu moins aisé que la forme couverture, car les ouvertures sont moins longues. La forme sarco, en réduisant le volume intérieur du drap, procure 1 ou 2 degrés supplémentaires.
Sarco classic mesure 75 cm de large aux épaules.
Sarco confort mesure 85 cm de large aux épaules.
Sarco grande largeur mesure 100 cm de large aux épaules.
Certains modèles de draps sont réalisés en matière plus épaisse qu’une simple « toile de coton », de soie, ou de mélange soie et coton, pour renforcer l’efficacité thermique du sac de couchage. C’est le cas des draps en polaire, en laine mérinos ou en fibre synthétique « thermolite », plus thermiques mais plus lourds…
Oui aux draps de sac en coton, soie ou mélange soie et coton pour la plupart de vos activités outdoor : camping, randonnée, trekking, alpinisme… à conditions de ne pas chercher de qualités thermiques.
Oui aux draps de sac en polaire, laine ou fibres « thermolite » si vous partez en expédition en contrées froides et que vous avez besoin d’un complément thermique pour votre sac de couchage.
Question forme des sacs de couchage : couverture ou sarcophage, que choisir ?
La grande famille des sacs de couchage se scindent en deux catégories, en termes de forme : les sacs de couchage couvertures et les sacs de couchage sarcophages.
Les sacs de couchage couverture :
Ils se présentent sous formes de grands rectangles, avec ou sans capuches
Les + :
Bon rapport qualité/prix
Faciles à raccorder
Les - :
Déconseillés en dessous de -10°
Plus lourds et plus encombrants
= préférez-les pour le camping ou les petites randonnées
Les sacs de couchage sarcophages :
Les + :
Plus isolants, surtout : leurs formes anatomiques permettent d’emprisonner rapidement la chaleur pour la redistribuer dans le sac de couchage
Les - :
= ils sont parfaits pour toutes vos activités outdoor, en alpinisme, en camp de base, en randonnée, en trek et même en camping pour les plus frileux(ses)…
Au lit, chez nous, lorsque nous avons froid, nous avons tous tendance à nous enrouler dans notre couette… le sac de couchage sarcophage reprend parfaitement ce principe, on s’en enveloppe bien, comme dans un cocon chaud à l’abri du froid extérieur !
Les aspects pratiques du sac de couchage : longueur et système de fermeture
Vous avez défini le garnissage de votre duvet, opté pour la forme de votre choix, bien pris en compte vos conditions de bivouac… vous touchez au but. Restent à régler quelques détails et non des moindres : la longueur et la fermeture de votre sac.
Les accessoires pour compléter votre sac de couchage : sur-sacs, matelas et draps
Mine de rien, choisir un sac de couchage aux bonnes dimensions est essentiel pour votre confort et surtout pour avoir bien chaud. Le volume autour de votre corps ne doit être ni trop grand, c’est-à-dire difficile à chauffer, (comme nous l’avons vu pour les sacs couvertures), ni trop petit, puisque c’est l’air chaud entre votre corps et le sac qui vous isolera le mieux. De plus vous risquez d’avoir froid aux extrémités.
On est en droit de se demander si l’air est un si bon isolant que ça finalement. Au Vieux Campeur vous le confirme, l’air est le meilleur des isolant mais trop d’air ce n’est pas bon non plus… L’air est un excellent isolant à conditions qu’il soit immobile et sec. En conséquence, un trop grand volume d’air le rendrait mobile et lui enlèverait immédiatement ses qualités isolantes.
Calculez la bonne longueur de votre sac de couchage :
Pour un sac de couchage couverture : enlevez 5 cm de la longueur totale donnée par le fabricant, vous aurez la taille de la dormeuse ou du dormeur qu’il peut contenir. Ainsi, pour un sac couverture de 200 cm, la taille maximale de la personne qui peut l’utiliser = 1m95.
Pour un sac de couchage sarcophage : enlevez 25 à 30 cm de la longueur totale donnée par le fabricant. Ainsi, pour un sac de 210 cm, la taille maximale de la personne qui peut l’utiliser = 1m80. Etc.
Le système de fermeture de votre sac de couchage droite ou gauche ?
Tous les sacs de couchage présents Au Vieux Campeur sont munis d’une fermeture éclair, intégrale ou non et, la plupart du temps, d’un système anti-coincement.
Pour les sacs de couchage utilisables à partir de 0°C, un rabat de protection anti-froid est installé derrière le zip pour une meilleure isolation thermique.
Les sacs de couchage peuvent être jumelables entre eux du moment que le zip est intégral et qu’il existe un côté gauche et un côté droit, même si les deux ne sont pas de la même taille. À des températures aux alentours de 0°C et moins, il est contre-productif de le faire car vous allez augmenter le volume d’air et donc mettre beaucoup plus de temps à vous réchauffer.
Côté droit ou côté gauche ? Pour votre facilité d’utilisation, les droitiers optent pour une ouverture côté gauche et inversement. Il est bien plus facile de manipuler son zip de la main opposée…
Nos conseils d’experts pour bien entretenir et stocker votre sac de couchage
Compression et stockage de votre sac de couchage
La plupart des sacs de couchage, notamment ceux avec un garnissage en duvet plumes, sont fournis avec une housse de stockage. Lorsque vous n’utilisez pas votre sac durant une longue période, il est primordial de le « laisser respirer » tout en le stockant dans cette même housse. En effet, cela évite de casser les plumes pour conserver toutes les qualités de gonflant de votre duvet et préserver le tissu et les coutures de mauvais plis.
Il est essentiel de bien comprendre qu’une housse de stockage est très différente d’une housse de compression. Le sac de compression est à utiliser lors de votre périple afin de gagner de la place en compressant votre duvet. La housse de stockage, quant à elle, n’écrase pas le sac de couchage, bien au contraire.
Le conseil du Vieux
Un sac de couchage se « bourre » dans la housse qu’elle soit de compression ou de stockage, il ne se roule pas. Le ranger plié toujours de la même manière use les coutures et nuit au gonflant des plumes.
Bien laver son sac de couchage pour conserver toutes ses qualités thermiques
Pour laver votre sac de couchage en duvet, vous pouvez utiliser les produits Nikwax qui nettoieront efficacement votre duvet tout en revitalisant son isolation. Le lavage peut être effectué en machine en programme délicat mais le séchage se fait obligatoirement en extérieur : surtout pas de sèche-linge.
Pour laver votre sac de couchage en fibres synthétiques, c’est très simple : passez-le en machine à 30°C maximum. Le synthétique a l’avantage d’être plus simple d’entretien.
Pour les sacs de couchage Valandré, vous pouvez nous déposer votre sac, en boutique, pour un entretien et un lavage, voire une expertise. Le délai d’entretien est d’environ 1 mois.
Si vous avez encore des questions, vous savez où nous trouver…
Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter de belles nuits étoilées et réparatrices, quelles que soient l’altitude et la latitude où vous irez dormir !
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