Adolescent, l’auteur voulait être guide. Il est devenu médecin. Mais il n’a eu de cesse, avec sa famille, des amis, ou des guides, d’arpenter les montagnes.
De la Chartreuse de son enfance aux Grandes Jorasses, du Cervin au Kilimandjaro, des montagnes d’Europe à celles de l’Himalaya, de courses faciles aux itinéraires les plus exigeants, comme l’intégrale de Peuterey au Mont Blanc ou le Grand Capucin, il a réalisé de nombreuses ascensions, dont celle des quatre-vingt-deux « 4 000 » des Alpes. Poursuivant sa quête du monde d’en haut, il nous livre ses impressions, ses souvenirs, ses amitiés et ses rencontres, dans un récit littéraire et passionné, riche d’échos de l’histoire alpine et empreint d’un regard humaniste.
Extrait de la préface de Philippe CLAUDEL (membre de l’académie Goncourt)
…« J’aurais aimé pouvoir lire tout enfant le livre de Florent Grange, quand de la montagne je ne connaissais encore que les romans de Frison Roche, les livres de Gaston Rébuffat et de René Desmaison, les contes de Samivel. Il m’aurait assuré de longues heures d’enchantement. Mais s’il me tient autant en haleine aujourd’hui encore, alors que mon enfance est loin, c’est sans doute parce que son auteur a su réveiller en moi ce continent intérieur où j’ai douze ans à jamais, où tout encore est possible, où la montagne est là, grandiose, immarcescible, crainte et espérée, scintillante et précieuse comme une boussole de vie. »
Carnets d’en haut dans sa première version a obtenu LE PRIX DES PAYS DU MONT BLANC au Salon international du livre de montagne de Passy en 2015.