Un petit coup de main pour bien choisir votre équipement de plongée
sous-marine ?
Plonger c’est entrer dans un autre monde,pour lequel on doit se préparer avec soin et minutie, un peu comme un cosmonaute préparant sa sortie dans l’espace (toute proportion gardée !).
Que vous faudra-t-il ?
Une combinaison de plongée,
à choisir parmi tous les types existants aujourd’hui, nous vous donnerons les critères pour déterminer celle qu’il vous faut.
Un gilet stabilisateur,
dont il existe aussi plusieurs types, et son lestage.
Un masque de plongée,
dont chaque élément est essentiel parce qu’il doit parfaitement s’adapter à vous, à la forme de votre visage.
Des palmes de plongée,
enfin, qui existent en plusieurs formes, notre comparatif vous permettra de vous y retrouver.
Comment choisir sa combinaison de plongée sous-marine ?
Plonger sans
combinaison de plongée ?Hors de question, votre corps se refroidirait beaucoup trop vite dans
l’eau et vous ne tiendriez pas longtemps en immersion. Lors de la
plongée, vous allez vous refroidir 25 fois plus vite que dans l'air si
vous n'utilisez pas de protection. Entre autres, un plonguer qui a
froid déature moins bien. La combinaison de plongée est à la fois
le meilleur moyen de vous isoler thermiquement mais aussi de vous
protéger de l’abrasion des coraux, piqûres, brûlures de méduses… et
même du soleil.
Il existe plusieurs sortes de combinaisons
adaptées aux différents types de plongée : snorkeling, plongée
souterraine, plongée en eaux froides voire très froides, plongée en
eaux tempérées…
Vous l’aurez compris, pour bien choisir sa combinaison de plongée, les critères sont nombreux : la température de l’eau, le temps de plongée, votre destination de plongée et bien évidemment votre morphologie.
L’environnement de plongée sous-marine : premier critère de choix pour votre combinaison de plongée
Premières questions à se poser : où allez-vous plonger ?
Quelle sera, en moyenne, la température de l’eau ?
La durée et profondeur de la plongée ?
Vos réponses vont vous orienter vers l’un des types de combinaisons de
plongée existants.
La température de l’eau
est le premier indicateur à prendre en compte dans le choix de votre
combinaison de plongée.
Si l’on devait (à titre indicatif) scinder les
combinaisons de plongée sous-marine
en plusieurs catégories, nous dirions que :
Les combinaisons shortys ou intégrales 0,5 – 1mm
sont idéales pour les eaux très chaudes, entre 24 et
30°C. Classe D
Les combinaisons humides sont faites pour les eaux tempérées, entre 16 et 24°C. Classe C
Les combinaisons semi-étanches sont adaptées aux eaux froides de 10 à 18°C. Classe B
Les combinaisons étanches vous protègent des eaux très froides, entre 7 et 12°C. Classe A
Le climat extérieur de votre destination
est le deuxième critère important. En effet, il est essentiel de lier température de l’eau et température extérieure afin d’éviter le choc thermique à votre sortie de plongée. Admettons que l’eau dans laquelle vous vous immergez est froide mais qu’il fait à l’extérieur une chaleur étouffante, vous risquez de mal vivre la sortie de l’eau, et inversement.
La durée de plongée
est elle aussi un critère de choix essentiel.
Nous l’avons vu,
votre corps de refroidit très rapidement dans l’eau (environ
1°C/heure) ;
aussi, plus longtemps vous resterez dans l’eau, plus
la combinaison néoprène devra être efficace thermiquement.
Regardons de plus près chaque type de combinaisons de plongée sous-marine existant.
A noter : les combinaisons de plongée sont des EPI de catégorie 2.
Les différentes combinaisons
Les shortys et combinaisons intégrale 0,5 à 3 mm
pour la plongée en eaux chaudes
Pour vos plongées en eaux très chaudes,
lorsque la température de l’eau avoisine les 30°C,
combinaisons shorty
sont amplement suffisantes sans aucun risque thermique.
(on parle aussi de randonnée palmée ou de randonnée aquatique), se pratique en eau chaude ; c’est une balade en surface avec palmes, masque et tuba qui permet d’admirer la beauté des fonds marins. Cette activité loisir, très estivale, permet à des plongeurs amateurs de découvrir la plongée sous-marine sans équipements encombrants et sans contraintes. Lors de ces explorations sous-marines, il se peut que vous réitériez la mise à l’eau plusieurs fois dans la journée en fonction des sites à explorer.
Vous pouvez tout à fait opter pour des vêtements pour eaux chaudes
comprenant les lycras anti-UV et boardshorts voire
maillots de bain. En revanche, si vos explorations en snorkeling sont
longues,
vous serez beaucoup plus à l’aise avec un
shorty ou une combinaison intégrale fine
qui ne vous gênera pas dans la nage mais permettra de vous
protéger efficacement des rayons UV,
des piqûres de méduses ou
abrasion des coraux.
Les combinaisons humides pour plonger
dans des eaux tempérées, entre 16 et 24°C
Mode d’isolation d’une combinaison humide :
Les
combinaisons de plongée humides
existent en néoprène 3mm, 5 mm ou 7 mm, idéales pour la plongée
sous-marine en eaux tempérées. Il ne faut pas assimiler combinaison de
plongée humide à combinaison étanche : en effet, les
combinaisons de plongée humides ne
sont pas étanches.
L’eau entre dans la combinaison humide lors de
la plongée en une fine pellicule et se réchauffe au contact de votre
peau. C’est cette pellicule d’eau qui vous servira d’isolant tout au
long de votre plongée en vous permettant plus de confort que si vous
étiez en contact direct avec le néoprène de la combi.
Concilier confort et isolation :
Plus le néoprène de la combinaison est épais, plus il isole
thermiquement.
En revanche, une
combinaison de plongée épaisse vous
offrira moins de liberté de mouvements à cause de sa rigidité. Pour
pallier ce phénomène, des fabricants de combinaisons humides tels que
Mares et sa gamme Flexa propose des combinaisons conçues avec 3
épaisseurs de néoprène, placées stratégiquement pour jumeler
parfaitement isolation, confort et souplesse. D’autres optent pour une
doublure isolante sur des
combinaisons de 3 mm qui deviennent
thermiquement plus efficaces.
Attention, une combinaison mal
ajustée provoquera une entrée d'eau continue, et ne pouvant être
réchauffée au contact du corps, cela entrainera une perte calorifique
importante.
Le rôle des
combinaisons de plongée humides en 5 et 7 mm
étant d’être thermiquement efficaces en cas de plongées longue durée,
elles sont souvent accompagnées d’une cagoule néoprène qui protègera
efficacement votre tête en plus de votre nuque d’éventuelles pertes de
chaleur.
Les combinaisons semi-étanches
pour des eaux entre 10 et 18°C
La protection isothermique d’une combinaison semi-étanche :
Les
combinaisons de plongée semi-étanches
vous apportent une protection thermique supplémentaire, parfaite
lorsque l'eau devient plus froide (thermocline par exemple), ou
lorsque les paliers sont plus importants. En effet, plus étanches
qu’une combinaison humide, ce type de combis comporte des manchons
étanches aux chevilles, aux poignets et au cou en néoprène lisse pour
éviter au maximum les entrées d’eau. De plus, une fermeture éclair
étanche est présente dans le dos de la combinaison afin d’empêcher
l’eau froide de venir au contact de votre peau.
Améliorer l’étanchéité pour renforcer l’isolation :
En cas de
plongées sous-marine plus
engagées en eaux tempérées dont la durée s'allonge, ou de plongée en
eaux très froides, vous pouvez opter pour un collant et top
thermique à glisser sous la combinaison.
Cette option permet de
renforcer l’isolation thermique de votre combi tout en facilitant
l’enfilage de votre combinaison de plongée. Votre autre alternative
est de vous orienter vers une combinaison étanche.
Les combinaisons étanches pour plonger
en eaux très froides, entre 7 et 12°C
L’isolation parfaite d’une combinaison étanche :
Peu importe la durée de votre immersion, en eau très froide ou
engagée, équipez-vous d’une
combinaison de plongée étanche. En néoprène ou en tissu, les combinaisons de plongée étanches
permettent une grande liberté de mouvement, tout en vous assurant une
isolation thermique efficace. Comme sont nom l'indique, la combinaison
étanche ne laisse aucun passage d'eau au niveau des manchons des
poignets et de la collerette au niveau du cou. La fermeture ventrale
ou dorsale est également étanches, vous ête entièrement au sec
en-dessous ! Ici, c'est l'air que vous injectez dans la caombinaison
par une valave, reliée via un flexible moyenne pression au 1er étage
du détendeur, qui devient votre isolant. Attention, l'injection d'air
au fur et à mesure de votre descente peut empêcher la combinaison de
"squeezer". On a donc une réserve d'air qu'il faut prendre en compte
dans la gestion de votre flottabilité au même titre que le poumon
ballaste et la stab. L'utilisation de ce type de
vêtement de plongée suppose donc
avec reçu une formation vêtement étanche au préalable.
En néoprène ou en tissu ?
Les combinaisons étanches en néoprène :
Leur rôle étant de vous isoler efficacement d’une eau très
froide et ce pendant longtemps, la combinaison de plongée étanche est
toujours munie de chaussons ou bottillons néoprène pour éviter une
déperdition de chaleur. Certaines combis sont, à l’achat, accompagnées
d’une cagoule néoprène afin d’assurer une excellente protection de la
tête et de la nuque.
Les combinaisons étanches en trilaminé ou toile :
les combinaisons en toileont l’avantage certain, d’être beaucoup plus
faciles à mettre et à enlever sans assistance de fermeture ni
d’enfilage. Le trilaminé a également l'avantage d'être plus
confortable et moins lourd à transporter. Cependant, ce dernier
n'offre pas de protection thermique, il faudra obligatoirement
s’équiper de
sous-vêtements ou sous-combinaisons thermiques
afin de rester thermiquement efficace.
Pour assurer votre protection thermique sous une combinaison en tissu, inspirez-vous de nos conseils sur le système multi-couches, une technique incontournable pour la plupart des sports de plein air que les clientes et les clients qui lisent nos guides de choix connaissent bien…Vous pouvez tout à fait glisser un top ou collant thermique même sous une combi néoprène. Les avantages : l’enfilage est plus facile et l’isolation thermique est meilleure.
L’entretien de votre combinaison de plongée : une étape clé pour la durée de vie de votre équipement
Une bonne habitude à prendre :
rincer systématiquement avec un jet d'eau
claire une
combinaison néoprène après
chaque utilisation :
voilà notre premier conseil
d’entretien. Opter pour un séchage à l’ombre, plus
rapide en plein vent et sur un cintre le plus large
possible (pas de fil de fer).
Dessaler les fermetures en
plastique et mettre un léger film silicone sur les fermetures
en métal toutes les 3 utilisations (attention à ne pas en
abuser, cela peut faire sortir le zip du rail à la longue).
Afin de répondre aux exigences des nouvelles dispositions du Code du sport du 5 Janvier 2012 et pour la sécurité du plongeur, différentes gammes de produits d’entretien destinés aux sportifs et professionnels sont aujourd’hui disponibles sur le marché :
Une désinfection est un procédé dont l’objectif est bien défini : supprimer le danger lié à la présence de certains micro-organismes. Son but est de réduire le nombre de micro-organismes à un niveau tel que le risque de transmission d’une infection est éliminé. Afin de choisir le bon produit à appliquer sur votre matériel de plongée, nous vous conseillons de :
Conseil 1 : Choisir un produit spécifiquement formulé pour une application sur le matériel de plongée et/ou le néoprène. Certaines formules bien que très efficaces en termes de désinfection, mais non destinées spécifiquement à cette application, peuvent attaquer et altérer certains éléments sensibles du matériel.
Conseil 2 : Choisir un produit bactéricide, fongicide, virucide, ayant subi des tests microbiologiques selon les protocoles des normes AFNOR afin de s’assurer de son efficacité, tout particulièrement les normes AFNOR EN1276 (bactéricide) et EN1650 (fongicide). Il n’existe pas de désinfectant universel. Ces deux normes ciblent les micro-organismes potentiellement responsables de maladie dont le matériel de plongée peut être le vecteur.
Conseil 3 : Choisir un produit qui soit également un produit d’entretien nettoyant, car le pouvoir désinfectant ne fonctionne qu’en contact avec le micro-organisme et n’est donc efficace que sur une surface nettoyée
Un temps d’application minimal de 5 à 10 minutes est indispensable pour obtenir une efficacité de tout désinfectant
Un rinçage permet d’éviter le contact des molécules avec la peau et les muqueuses. Seule une formulation sur base de peroxyde d’hydrogène peut ne pas être rincée.
Suivre ces quelques conseils vous permettra de choisir et d’appliquer un produit qui respectera les éléments les plus sensibles de votre matériel et sans danger pour vous. Avant toute utilisation, lisez attentivement les étiquettes et notices d’informations des produits.
Que votre combinaison soit en néoprène ou en tri laminé, l'entretien sera globalement identique. Vous devrez apporter des soins réguliers avant, pendant et après son utilisation. Deux choses vont cependant varier :
- Si la fermeture étanche est en métal ou en plastique type zip YKK.
- Si les manchons et collerettes sont en néoprène, latex ou silicone.
Quelques généralités d’entretien :
- Si vous plongez en eau salée, rincez toujours votre
combinaison avec un jet d'eau douce, en insistant sur la
fermeture étanche.
- Laissez sécher la combinaison dans un endroit ventilé à l'abri
du soleil.
- Si vous devez stocker la combinaison pendant un long moment,
privilégiez un endroit à l'abri de la lumière et sec.
La fermeture étanche : En plastique : toutes les 2 à 3 plongées, appliquez de la paraffine dans le creux du "fer à cheval" à l'extrémité de la fermeture puis faites un passage du zip sur toute la longueur pour étaler la paraffine sur les dents de la fermeture.
En métal : toutes les 2 à 3 plongées, appliquez de la paraffine sur toute la longueur de la fermeture en prenant soin de vérifier qu'aucun grain de sable ou de sel ne soit venu se déposer sur la fermeture.
Les manchons et collerettes : Saupoudrez avant chaque plongée l'intérieur des manchons de talc non parfumé, ne jamais tirer trop fort lors de l'habillage ou déshabillage.
Pour le latex : Lors d'un stockage de longue durée, appliquez de l'huile naturelle ou vaseline sur les manchons et collerettes pour "nourrir" le latex (l'application répétée du talc a tendance à assécher le latex et le rend plus sensible à l'étirement).
Comment bien choisir son gilet stabilisateur et son lestage en plongée sous-marine ?
En plongée, le
gilet stabilisateur,plus communément appelé « stab », est un équipement de plongée
indispensable pour assurer la sécurité du plongeur. C'est un
gilet gonflable à porter sur la combinaison de plongée sous-marine,
capable de vous maintenir en surface sans effort. Il supporte les
bouteilles de plongée fixées dans le dos du plongeur. Porté comme un
sac à dos, il vous permet d'ajuster votre flottabilité en y injectant
plus ou moins d'air en fonction de votre profondeur
d'évolution. Il lui offre aussi des poches, totalement
inexistantes sur une combinaison de plongée.
Pour bien choisir votre gilet stab,
plusieurs éléments clés sont à prendre en compte,
découvrons-les
ensemble…
Votre morphologie, le premier critère de choix pour votre stab
Il est indispensable que votre
gilet stabilisateur ne bouge plus,
une fois fixé à votre corps.
En conséquence, sa forme et son
système de réglage doivent parfaitement s’adapter à votre morphologie.
Si bien qu’un homme, une femme et un enfant ne s’équiperont pas du
tout
avec le même gilet.
Pour les femmes, les
gilets de stabilisation sont
étudiés pour s’adapter au gabarit,
à la taille et à la cambrure.
Déclinés par la plupart des fabricants sur tous les modèles,
le
soin est pris d’apporter un maximum de confort en limitant les appuis
sur la poitrine.
Pour les enfants, il en est de même, leur poids et leur morphologie
sont inévitablement
pris en considération.
Important : lorsque vous portez votre
gilet stabilisateur, il faut vous
sentir parfaitement
maintenu sans être engoncé.
Les différents types de gilets stabilisateurs
Au Vieux Campeur, vous retrouverez 3 grandes familles de stab :
les
gilets semi-enveloppants, les gilets de voyage et les gilets à
flottabilité dorsale.
Il y encore quelques années, le volume du
gilet était important : on était convaincu
qu’un gilet de grand
volume était plus performant qu’un petit gilet.
Ce temps est
révolu depuis que les fabricants ont bien compris qu’une stab en
forme
sur la plongeuse ou le plongeur n’a pas le même volume
qu’une
stab gonflée et déployée :
on
parle aujourd’hui de poussée effective dans l’eau.
Les gilets stabilisateurs semi-enveloppants
sont les stabs les plus classiques permettant une flottabilité
importante, dorsale et ventrale,
grâce à un volume d’air
bien réparti. Ces gilets sont utilisables par toutes les
plongeuses
et tous les plongeurs, quel que soit leur
niveau.
Les gilets à flottabilité dorsale
vous apportent confort, aisance et liberté de mouvements.
Dans ce type de stab, seule la vessie située en position dorsale
se gonfle, il n'y a pas de sensation "d'écrasement" rendant le
serrage indépendant du gonflage. Une particularité du gonflage
dorsal : il vous permet d'avoir une position plus à
l'horizontale pendant la plongée. Ce petit changement de trim
peut parfois imposer un temps d'adaptation au plongeur pour
maîtriser ce nouvel équilibre.
Les stabs de voyage,
beaucoup plus légères et compactes, s’adressent à tous les
pratiquant(e)s de plongée sous-marine.
En effet, que vous
plongiez en eaux chaudes avec une combinaison fine ou en eaux
froides
avec une combi neoprène épaisse, elles
conviendront.
Néanmoins, qui dit légèreté dit moins robuste
: le tissu des gilets de voyage
est moins résistant qu’une
stab classique.
Inflateurs et purges des stabs de plongée sous-marine
Troisième critère de choix de votre stab :
l’inflateur et la
purge qui permettent de gonfler ou de dégonfler le gilet.
Il faut
savoir qu’un
gilet stabilisateur peut être
rempli de 10 à 40L d’air via l’inflateur
et être vidé par un
système de purge manuelle.
On distingue 3 types d’inflateurs :
L’inflateur classique est positionné à l’extrémité du tuyau annelé, fixé en haut à la vessie du stab. Les grandes marques ont chacune leur modèle spécifique qui permet, en cas de problème, un gonflage à la bouche. Sur certains modèles, l'inflateur est relié par un câble à la purge haute (Fenstop)pour permettre d'évacuer l'air en tirant vers le bas.
L’inflateur-détendeur remplit totalement les deux fonctions qui lui sont propres : inflateur et détendeur de secours : le 2 en 1.
L’inflateur intégré se caractérise par une réactivité et un débit important. Les commandes inflation-déflation sont sur le même bloc et permettent ainsi un ajustement instantané de l’équilibrage. Certains inflateurs intégrés offrent une commande de purge par câble tandis que d’autres offrent une commande pneumatique des purges hautes et basses. La purge basse est située dans le bas du gilet.
Bien gérer son lestage en plongée sous-marine
En plongée sous-marine, vous devez constamment ajuster votre
flottabilité en fonction de la profondeur de plongée, de votre
équilibre, mais aussi de votre
matériel de plongée (combi, gilet,
bloc, détendeur…) et de l’environnement (eau douce, salée ou très
salée).
Cela paraît simple mais il est en fait très difficile de descendre en
plongée sous-marine : entre
l’automatisme de palmer pieds en bas qui a tendance à vous faire
remonter, la gestion du stab et le lestage… on ne s’improvise pas
plongeur. Un bon équilibre dans l’eau et une bonne compréhension de
vos différents équipements vous aideront à bien choisir votre lestage
en plongée sous-marine.
C’est parti pour un petit récap de vos équipements de plongée :
La combinaison de plongée est, la plupart du temps, en néoprène et constitué de cavités d’air qui, au fur et à mesure de votre descente, vont s’écraser et vous rendre plus dense donc plus lourd.
Le gilet stabilisateur est un équipement de sécurité obligatoire, qui doit vous offrir une capacité de poussée et une ergonomie suffisante en fonction de votre pratique (voyage, eaux froides, plongées engagées...).
Sans oublier votre bloc qui fera son poids dans votre dos…
C’est avec tous ces éléments qu’intervient le
lestage de plongée sous-marine,
il faut trouver le parfait compromis entre couler
facilement
sans pour autant se plomber au fond. Tout un art de
l’équilibre…
Bien choisir son masque de plongée sous-marine
Porter un masque en milieu subaquatique est indispensable pour votre
confort optique, il permet à la fois une bonne visibilité et
surtout
une protection optique face au sel et à l’eau. Pour bien
choisir son
masque de plongée
il faut analyser les différents éléments qui composent le
masque et -très important-
prendre en compte la forme de votre
visage.
Le nez avoir le nez protégé par son masque de plongée permet de descendre en profondeur sans plaquage puisque le plongeur peut souffler par le nez pour rééquilibrer l’air contenu dans le masque à la pression ambiante.
Le verre : mono-verre ou bi-verres, que choisir ? Le premier rôle du verre de plongée est de vous offrir une vision nette et un grand champ de vision.
Le masque mono-verre offre le champ de vision le plus large. De plus, il permet à des visages à l’arête nasale proéminente de ne pas se blesser en plongée lorsque le masque s’aplatit sur le visage avec la pression de l’eau puisqu’il n’a pas d’armature à ce niveau-là. En revanche il est plus assujetti à la formation de buée.
Le masque bi-verre quant à lui, offre un champ de vision légèrement plus réduit mais est beaucoup plus efficace contre la formation de buée. Le phénomène de blessure de visage due au masque reste heureusement très rare et ne concerne que des morphologies de visage particulières. À noter que plus la distance qui sépare le verre de vos yeux est petite, plus votre vision sera large.
Le cadre c’est sur le cadre que sont fixés la sangle, la jupe et la lentille.
La sangle en silicone ou en matière textile. Les sangles en silicones tiennent beaucoup mieux en place derrière la tête puisque la matière possède un grip efficace. Parfaites pour une utilisation sur cagoule ou cheveux courts, le silicone peut être très désagréable pour une personne ayant les cheveux longs qui va porter le masque sans protection sur la tête.
La jupe noire ou transparente, la jupe est la partie du masque qui vient hermétiquement vous protéger des entrées d’eau en plongée. Aucune différence visible entre les deux couleurs de jupe, on retiendra cependant qu’en pays tropicaux où le rayonnement solaire est intense, la jupe noire permet d’atténuer les entrées de lumière dans votre masque de plongée.
Pour choisir son masque de plongée, la forme de votre visage est essentielle : visage fin ou rond, nez fin ou large, arête nasale forte ou non... sont autant de critères à prendre en compte à l’essayage du masque.
Bloquez votre respiration au niveau du nez et de la bouche, puis appliquez votre masque en l’appuyant sur votre visage, sans passer la sangle, pour vider l’air : il doit faire ventouse et tenir tout seul.
Si le masque est adapté à votre visage (vous devez sentir l’effet ventouse), vérifiez en amplifiant l’écrasement afin qu’il ne vous fasse pas mal au nez et vérifiez votre champ de vision en tournant vos yeux de gauche à droite et de bas en haut.
Lorsque vous enlevez votre masque , vous devez avoir la sensation que vos yeux sortent de leurs orbites : oui oui, cela signifie que votre masque est étanche à l’air et qu’il sera étanche à l’eau.
Comment choisir ses palmes de plongée sous-marine
Les
palmes de plongée
permettent à la plongeuse et au plongeur d’avancer aisément
et
rapidement sous l’eau en minimisant son effort ce qui, en
conséquence,
économise l’air de sa bouteille de plongée. En
effet, nager sans palmes serait trop fatiguant
et vous
provoquerait des crampes : impossible de rester longtemps sous l’eau
même avec une assistance respiratoire. Pour la plongée sous-marine,
les palmes sont quasi-indissociables
des chaussons et bottillons
néoprène. En effet, le choix de vos palmes doit se faire sur deux
critères : votre type de plongée et la forme de la palme.
Les palmes chaussantes pour les plongées de bateau et le snorkeling
Les palmes chaussantes
sont fermées au niveau du talon et doivent se choisir en fonction de
votre pointure.
Elles conviennent parfaitement pour le snorkeling
ou la plongée de bateau puisqu’elles
se portent pieds nus ou avec
des chaussons néoprène lorsque l’eau est froide.
Très légères et
ultra confortables, les
palmes de plongée chaussantes
sont particulièrement appréciées. .
Pourquoi les palmes chaussantes sont-elles destinées au
snorkeling ou la plongée bouteille à partir d’un bateau
?
Nous l’avons vu, les palmes chaussantes se portent pieds nus
ou avec des
chaussons néoprène. Ce type de chaussons ne possède pas de semelle : aussi, ils
sont bien adaptés pour marcher sur le bateau mais beaucoup
moins pratiques si l’on doit marcher sur des rochers ou autres
surfaces qui demanderaient la protection d’une semelle.
Les palmes réglables pour tous les types de plongée sous-marine
Les palmes réglables
conviennent aussi bien pour des plongées à partir d’un bateau que pour des plongées engagées lorsque l’on plonge du bord. Les palmes réglables laissent votre talon sortant et s’ajustent avec une sangle au niveau de la cheville. De ce fait, elles nécessitent toujours de porter des bottillons en néoprène pour ne pas perdre en isolation thermique. Lorsque vous plongez du bord, vous devez parfois marcher sur des rochers, notamment, pour atteindre votre lieu de plongée sous-marine. Dans ce cadre, les bottillons néoprène avec une semelle protectrice sont parfaitement adaptés pour marcher sans se blesser. Etant donné qu’une palme chaussante ne peut se porter avec un bottillon néoprène, par manque de confort, l’usage de bottillons de plongée rime automatiquement avec palmes réglables.
Ça va, vous surnagez ?
Cet inventaire est évidemment à compléter, vous trouverez sur notre
site
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équipements utiles, sacs, topos, gants…
ainsi que d’autres
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Et pour bien choisir son
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