Un petit coup de main pour bien choisir vos chaussures de randonnée ?
L’importance et le rôle des chaussures de randonnée
Si vous êtes là, c’est sans doute parce que vous ne faites pas partie de ces pratiquants qui sont convaincus que l’on peut randonner avec n’importe quelles chaussures dites de sport.
Et vous faites bien : aussi singulier que cela puisse paraître,
pour randonner, il faut une paire de chaussures de randonnée. En effet, même s’il s’agit d’abord de prendre l’air, d’admirer les paysages, de voyager au pas… de la petite balade au trek autour du monde, la randonnée est une activité sportive nécessitant un matériel adapté.
Et comme randonner consiste essentiellement à mettre un pied devant l’autre, la meilleure manière de préparer vos randonnées pour que la pratique de ce sport reste avant tout un plaisir, c’est de prendre soin de vos pieds et de leur confort !
Que se passe-t-il au niveau de votre pied quand vous marchez ?
Lorsque votre pied est enfermé dans une chaussure, il transpire. Votre peau est alors molle et vulnérable : c’est le meilleur moyen d’attraper des ampoules.
Si vous randonnez avec une chaussure de ville, votre pied ne sera pas suffisamment maintenu, ce qui provoquera des frottements, premier facteur d’échauffement du pied… et de formation d’ampoules.
De plus, en extérieur, le terrain peut être instable, mouillé, glissant, montant, en dévers… bref autant de paramètres qui soulignent l’importance d’avoir le pied bien maintenu.
Très bien, mais comment repérer la paire de chaussures de marche qui fera votre bonheur sur tous les chemins ?
Nos conseillers experts sont là pour vous guider…
Le Vieux vous répond
« Je ne veux pas de chaussures en tissu parce qu’elles ne sont pas imperméables »
D’abord, aucune chaussure n’est parfaitement imperméable, ce serait trop inconfortable lorsqu’on marche. Ensuite, on peut imperméabiliser n’importe quelle chaussure de marche, on vous explique comment.
« Les chaussures en cuir, ça prend l’eau »
Non, le cuir est assez imperméable lorsqu’il est bien entretenu, c’est à dire nourri. Ce n’est pas pour rien que les motards l’apprécient… Lisez nos explications.
« Moi j’ai toujours mal aux pieds dans les chaussures de rando »
Peut-être avez-vous une morphologie du pied particulière à laquelle toute chaussure –forcément standardisée- s’adapte mal ? Avez-vous pensé à mettre des semelles ? Elles sont essentielles pour votre confort et peuvent vraiment changer votre confort du tout au tout : allez voir ce que nous en disons.
« Les chaussettes c’est bon, j’en ai plein. »
Oubliez vos chaussettes habituelles : les chaussettes de randonnée ont des qualités particulières, adaptées à la marche qui est bel et bien une pratique sportive. Et s’en dispenser serait une erreur, elles sont un facteur de confort essentiel. Ne sacrifiez pas cet accessoire-là, vous ne le regretterez pas !
Les critères de choix pourvos chaussures de randonnée
Bien choisir vos chaussures de randonnée nécessite de préciser plusieurs paramètres que nous allons passer en revue avec vous :
Le contexte
Le type de randonnée que vous allez pratiquer (durée, terrain…)
Votre morphologie
Comment vérifier qu’une chaussure vous ira bien.
La structure de la chaussure
Les caractéristiques des chaussures de randonnée : hauteur de la tige, semelle, matière, lacets… et comment choisir les meilleures spécificités pour votre pied et vos randonnées.
La saison
les conditions climatiques que vous rencontrerez le plus souvent.
La semelle
Comment choisir une semelle intérieure pour mieux adapter la chaussure à son pied.
L'imperméabilitée
Un petit focus sur la manière de rendre imperméables ses chaussures de randonnée… et sur les chaussettes, deux façons d’améliorer encore l’efficacité et le confort de votre future paire !
On vous aidera aussi à vous repérer dans les marques selon leur chaussant.
On vous donnera quelques trucs pour l’essayage en boutique…
Ainsi, les chaussures de randonnée n’auront plus de secrets pour vous !
À chaque randonnée son type de chaussures
Selon le type de randonnée que vous pratiquez, vous n’utiliserez pas les mêmes chaussures de marche.
Quelles sont les différentes façons de marcher ?
Marcher quelques heures, sur des sentiers tracés, de niveau facile, avec rien sur le dos ou juste un petit sac à dos de rando à la journée.
Des chaussures à tiges basses ou mi-montantes, de préférence souples et légères.
Ce type de chaussures est orienté multiactivité, vous pouvez les utiliser aussi bien pour la marche nordique que pour le VTT en passant par la course d’orientation. Attention cependant, elles ne remplaceront pas une vraie chaussure de trail, beaucoup plus performante pour la course à pied.
Une approche sportive de la balade en marchant en plaine et moyenne montagne à allure soutenue. Les terrains sont variés avec peu ou beaucoup de dénivelés.
Des chaussures adaptées à tiges basses, mi-montantes voire montantes en fonction de l’environnement. Les principaux avantages de ces chaussures sont leur souplesse et leur adhérence.
de quelques heures à quelques jours, 2 ou 3 tout au plus.
Des chaussures de tiges moyennes à hautes de préférence. En effet, il est conseillé d’avoir un bon maintien de la cheville tout en gardant une semelle souple mais capable de supporter votre poids et éventuellement celui d’un sac à dos pour plusieurs jours.
Deux pratiques plus exigeantes pour le choix de vos chaussures. En effet, vous allez marcher durant de longues heures, sur des terrains parfois très accidentés et osciller entre dénivelés positifs et négatifs.
Des chaussures bien adaptées, montantes, rigides et robustes.
Ils s’agit de s’approcher au plus près des voies et même d’effectuer des ascensions en voies faciles ou en via ferrata.
Des chaussures spécifiques, dites « de marche d’approche », bénéficiant d’une semelle en gomme très accrocheuse sur les rochers.
La saison et les conditions météo des éléments clés dans le choix de vos chaussures de rando
La météo et les conditions climatiques sont les critères qui vont vous permettre
de décider quoi emporter et porter entre sandales de marche, chaussures imperméables,
chaussures en toile ou en cuir…
Pourquoi pas des sandales ?Marcher avec des chaussures fermées peut s’avérer inconfortable à cause d’une mauvaise respirabilité. Personne n’aime avoir la sensation des pieds moites, enfermés dans des chaussures alors qu’il fait beau et chaud. Pour randonner tout en laissant respirer vos pieds, optez pour des sandales de marche, ouvertes ou fermées en fonction de votre pratique. Les sandales de marche sont parfaites à la fois pour randonner et en guise de paire de rechange en bivouac.
Des chaussures de rando légères et respirantes.Vous randonnez en terrains escarpés, en itinérance, vous traversez des sentiers mal tracés… même s’il fait chaud, il est plus sécurisant de marcher avec des chaussures de randonnée. En effet, pour traverser de hautes herbes, par exemple, les sandales ne sont pas adaptées. Choisissez des chaussures de rando, basses ou montantes, conçues avec des matériaux en mesh, légers et respirants.
Pas de chaussures parfaites, mais des solutions…Il est toujours difficile de se protéger totalement de la pluie. Malheureusement, à ce jour, mises à part les bottes de pluie, aucune chaussure n’est étanche : on parle de déperlance ou d’imperméabilité.
De la chaussure de rando avec traitement déperlant à la chaussure de marche membranée Gore Tex vous avez le choix. Notez qu’en cas de pluie intense, même la chaussure la plus imperméable ne tiendra pas une journée complète, vous aurez donc recours aux guêtres et surbottes pour vous protéger au maximum.
Votre morphologie, un critère indispensable pour trouver chaussure à son pied
Le pied est une partie du corps sensible, avec une structure anatomique complexe, or il est souvent négligé et maltraité car on ne prend pas le temps de l’analyser.
Pour éviter tout état de fatigue prématurée ou douleurs aux pieds mais aussi au reste du corps, bien choisir ses chaussures est essentiel, surtout pour une activité sportive.
On ne soupçonne pas toutes les différences notables d’un pied à l’autre : forme des orteils, voûte plantaire, cambre du pied… en fait, tous les pieds sont différents, il n’y a pas de pied « universel ».
D’où l’importance de choisir avec soin vos chaussures pour qu’elles s’adaptent au mieux à vos particularités podologiques.
Solution N°1
Pour ne plus avoir mal aux pieds :
Choisir la bonne taille de chaussures
Le bord interne de la chaussure doit être droit sans aucune déformation.
La largeur de la chaussure doit idéalement être à 10 mm près de la même largeur que l’avant-pied.
La longueur de votre chaussure doit être 1 à 2 cm plus longue que votre pied afin qu’il ne soit pas en butée au bout de la chaussure de rando. De plus, pendant l’effort, le volume de votre pied va changer, il faut donc lui laisser de la place pour s’adapter au cours de la journée.
Solution N°2
Pour ne plus avoir mal aux pieds :
L’importance des semelles intérieures
Marquons un petit temps d’arrêt pour parler des semelles et de leur importance pour votre confort dans une chaussure de randonnée ou autres. L’inconfort ressenti avec une chaussure de randonnée aux pieds est, 9 fois sur 10, provoqué par un mauvais soutien plantaire. Il est alors nécessaire de mettre des semelles dans vos chaussures.
D’ailleurs, 90% de nos clients repartent avec une paire de semelles à mettre dans toutes leurs chaussures : nous vous l’avons dit, votre pied n’est pas universel.
Le saviez-vous ?
Un pied est composé de 28 os, 27 muscles et 33 niveaux d’articulation ! Les différentes parties du pied présentent des volumes, tailles ou emplacements différents d’un individu à l’autre. Ajoutons aux données variables du pied, de multiples formes et volumes avec des pieds creux, des pieds plats… tous ne se comporteront pas de la même manière.
Pour choisir les bonnes semelles, mieux vaut savoir si vous avez des pieds pronateurs ou supinateurs.
Examinez l’usure de vos semelles de chaussures :
La pronation : si l’intérieur de votre semelle est très usé, alors votre pied est pronateur. La pronation est un mouvement du pied normal et naturel d’absorption des chocs et se caractérise par un léger pli vers l’intérieur.
La supination : l’extérieur de votre semelle est le plus abîmé, alors votre pied est supinateur. La supination est un mouvement du pied vers l’extérieur.
Il existe deux grandes familles de semelles
Les semelles « prêtes à chausser » et les semelles préformées, attention à ne pas les confondre :
Les semelles dites « prêtes à chausser »
Celles-ci sont soit des semelles désodorisantes ou antibactériennes, soit des semelles amortissantes de chocs, soit des semelles aérées pour être plus respirantes que les semelles vendues, par défaut, dans les chaussures.
Les semelles préformées non déformables
Elles sont celles qui vont corriger efficacement le soutien plantaire de votre pied : et donc celles que nous vous conseillons. Nous vous en proposons de deux sortes, à vous de les essayer pour sentir ce qui correspond le mieux à la morphologie de votre pied.
Les semelles 3 Feet
Elles ont pour vocation de s’adapter aux trois différents types de voûte plantaire : les creuses (high), les moyennes (mid) et les affaissées (low) afin de répondre aux besoins de soutien de chaque morphologie. De ce fait, c’est toute la posture qui se voit améliorée : l’alignement du corps est meilleur, la stabilité aussi grâce à une bonne répartition des appuis.
Déclinées en deux versions, classique ou slim, elles se glisseront parfaitement dans tous les types de chaussures.
Les semelles ergonomiques Superfeet
Elles sont dotées d’un système de stabilisateur ADD/APT avec une coupe talonnière qui encapsule le coussinet adipeux sous le talon pour favoriser une absorption naturelle des chocs. Ainsi, elles limitent le phénomène d’affaissement du pied et les excès de pronation/supination, et par conséquent protègent vos genoux, vos hanches…
Déclinées en différents matériaux et différents volumes, elles offrent une réponse en fonction de la morphologie du pied, de la forme de la chaussure et de l’activité pratiquée.
Maintenant que nous avons étudié le pied, allons plus loin dans l’analyse d’une chaussure de randonnée.
Symptôme d'un pied instable
Caractéristiques techniques et anatomie d’une chaussure de randonnée
Amorti, semelle, accroche, rigidité, hauteur de tige…
sont autant de critères de choix à étudier pour bien choisir sa paire de chaussures de marche.
Voilà qui va vous aider à trier rapidement, parmi toutes les paires que vous aurez sous les yeux, celles qui conviennent à votre pratique ou pas, et à rechercher les caractéristiques
qui vous seront les plus utiles.
La hauteur de tige 3 hauteurs pour
3 maintiens différents
Cette hauteur de tige vient parfaitement maintenir la cheville, même en terrain très escarpé. Les chaussures à tige haute sont idéales pour les grandes randonnées et treks puisque l’état de fatigue fait parfois faire de faux pas : quoiqu’il arrive, la tige tiendra le pied et la cheville efficacement.
La tige moyenne, appelée « mid », est le parfait intermédiaire entre la tige haute et la tige basse. Comme tout produit « entre deux », on vise un usage polyvalent, de la petite randonnée à la rando itinérante sur sentiers faciles à moyens. La tige moyenne maintient la cheville avec plus de souplesse qu’une tige haute et rend par conséquent la chaussure plus légère.
Elle laisse la cheville libre de ses mouvements, parfaite pour la balade, la marche active et la petite randonnée sur sentiers faciles pour lesquelles on ne souhaite pas les contraintes des tiges hautes. Certaines chaussures ont des tiges basses plus rigides pour la pratique de la course en dénivelé ou le fast-hiking ; ce sont les chaussures de trail.
Les semelles
des chaussures de randonnée accroche, adhérence et amorti
La semelle de la chaussure de marche est constituée
d’une gomme en caoutchouc plus ou moins tendre qui déterminera la durabilité de la chaussure.
Plus la gomme est tendre, plus l’amorti et l’adhérence seront performants, en revanche,
la semelle s’usera plus rapidement qu’avec une gomme dure.
Quelles sont les caractéristiques techniques des semelles de chaussures de rando ?
L’accroche :
Est la faculté de la chaussure à progresser sur des terrains hostiles et instables (boue, sable, neige). Une bonne accroche est apportée par des crampons profonds et sculptés.
L’adhérence :
Permet de marcher aisément sur des terrains accidentés mais durs (roches, pierres). Pour une bonne adhérence, les chaussures sont équipées de crampons larges et peu profonds.
L’amorti :
Est un véritable critère de confort et de protection des articulations et des tendons. En fonction de la forme de la semelle : plate, relevée à l’avant ou à l’arrière, l’amorti permet d’atténuer les impacts du pied au sol.
La largeur de la semelle :
Elle en dit long sur la stabilité qu’elle apporte. Une semelle étroite est faite pour la précision en terrain difficile voire très difficile. Elle est conseillée pour de la chaussure d’alpinisme, de la marche d’approche ou de la randonnée engagée. La semelle large, quant à elle, est plutôt destinée à une grande empreinte au sol, ainsi, la stabilité est parfaite. En revanche, en terrain escarpé, ce type de semelle est bien moins adapté car elle prendra trop de place sur le sol.
La rigidité de la semelle :
Elle indique clairement pour quel type de rando la chaussure a été pensée. Elle se teste en essayant de plier la chaussure de randonnée :
Une semelle rigide est dédiée aux marcheurs aguerris, pour la rando, le trekking, les terrains engagés,
Les semelles souples sont destinées à des randos sur sentiers faciles ou à des randonneurs actifs qui ont besoin de propulsion.
À l’instar des différentes qualités de gommes des pneus de voiture, vous trouverez différentes qualités de semelles de chaussures : Contagrip, Vibram, Michelin…
Pare-pierres crochets autobloquants et lacets des éléments à ne pas négliger
C’est une sorte de coque, située à l’avant de la chaussure pour protéger vos orteils en cas de choc dans une pierre ou toute autre contrainte extérieure. Un élément à ne pas négliger, surtout pour les pratiquants de grande randonnée, trekking voire les marcheurs occasionnels qui évoluent en terrains accidentés.
Le bon laçage de vos chaussures de randonnée est essentiel et pourtant, peu de randonneurs y accordent l’importance qu’il mérite. Les lacets garantissent le maintien final de votre chaussure, ils « verrouillent » votre pied pour lui assurer toute la sécurité qu’il mérite. Une chaussure mal lacée est le premier facteur de blessure en randonnée, tant au niveau de chutes qu’au niveau des blessures aux pieds. En effet, dans une chaussure mal lacée, votre pied bouge, véritable invitation aux frottements, annonciateurs d’ampoules…
Les lacets simples, ou lacets classiques, sont les lacets que l’on connaît tous, en plus résistants tout de même pour qu’ils tiennent le coup sur le long terme. Ronds ou plats, c’est à votre convenance, le tout est de bien les serrer.
Les lacets à serrage rapide, aussi appelés lacets autobloquants sont rapides et faciles à utiliser : tirez sur la poignée et hop la chaussure est serrée. Le serrage est homogène, la sensation de maintien présente et satisfaisante.
Les crochets autobloquants constituent potentiellement un critère de choix puisqu’ils permettent de bien lacer ses chaussures de rando. En effet, grâce aux crochets autobloquants, vos lacets sont maintenus et ne risquent pas de se desserrer.
Les avantages et les inconvénientsdes différents matériaux des chaussures de randonnée
Les chaussures de marche sont généralement soit en cuir, soit en synthétique
et chaque matière possède ses avantages et ses inconvénients.
Les + :
très souple, durable car c’est un matériau résistant et imperméable naturellement : il empêche l’eau de traverser la chaussure en l’absorbant, mais il faut savoir qu’en se gorgeant d’eau il s’alourdit considérablement. Le cuir est aussi, dans une certaine mesure, respirant, même s’il demeure vrai qu’en cas de fortes chaleurs une chaussure en synthétique sera tout de même plus appréciée. Pour pallier ce problème, certaines chaussures de rando sont en nubuck ou en suède, plus respirantes mais aussi plus sensibles à la pluie.
Les - :
il nécessite un entretien constant, d’une grande rigueur. Il faut le nourrir, l’hydrater et le traiter pour qu’il garde son imperméabilité naturelle.
Ne confondez pasnubuck et cuir suède
Le nubuck provient directement du cuir classique que l’on a poncé au papier de verre pour lui donner un toucher doux et un aspect velours. Lorsque l’on touche un cuir nubuck, on peut parfois encore sentir les grains de cuir qui ont résistés au ponçage.
Le cuir suède, lui, est totalement différent : on l’appelle le cuir retourné puisque c’est réellement l’envers de la peau de l’animal.
Les fabricants utilisent des matériaux robustes tels que le Nylon, le Kevlar et le Polyester.
Les + :
une matière souple, légère avec de réelles qualités respirantes. Beaucoup plus agréables que le cuir, surtout l’été.
Les - :
une chaussure de randonnée en synthétique n’est pas imperméable : s’il pleut, l’eau traverse immédiatement le tissu. Pour améliorer cependant leur résistance à l’eau, beaucoup de chaussures de randonnée sont fabriquées avec des membranes imperméables (le prochain paragraphe vous en dira plus…).
Les chaussures en synthétiques sont un peu moins robustes que les chaussures en cuir.
Comment rendre une paire de chaussures de randonnée imperméable ?
Nous l’avons vu, hormis celles en cuir (bien entretenues), les chaussures de marche ne sont pas naturellement imperméables. Heureusement, il existe plusieurs façons d’y remédier :
Préférer les membranes imperméables
Celles-ci n’existent pas seulement pour les vêtements. Gore-Tex, Outdry, Event… sont autant de marques de membranes que l’on peut trouver aussi dans le monde de la chaussure. Rappelons-le, une membrane imperméable n’est pas étanche ! En effet, on parle même de membrane imper-respirante puisqu’elle empêche la goutte d’eau de pluie de la traverser tout en laisser s’échapper la vapeur d’eau (la transpiration). Mais à la longue, l’eau finit par passer…
Utiliser des produits imperméabilisants Ils ne sont pas aussi efficaces qu’une membrane, en revanche ils permettent d’apporter un traitement déperlant à toutes vos chaussures de rando. Comme si vous badigeonniez votre chaussure d’une pellicule anti-pluie. N’oubliez pas que ce traitement s’en ira au fil de ses expositions à la pluie, il faut donc le faire plus ou moins régulièrement en fonction de votre usage, ou mieux encore : en entretien régulier.
S’équiper de guêtres ou de surbottes Enfin, que vous ayez une chaussure membranée ou non, il est possible d’améliorer l’étanchéité de vos chaussures en conditions extrêmes avec des guêtres ou surbottes. Les guêtres et jambières protègent le haut et la tige de la chaussure de la pénétration de l’eau. Les guêtres et surtout les surbottes ont aussi un effet coupe-vent indéniable qui peut s’avérer indispensable en haute montagne ou en contrée polaire.
On n’y pense pas toujours, mais lorsque vous utilisez une cape de pluie ou un poncho de randonnée, il est vivement conseillé de vous équiper d’une paire de guêtres.
Pourquoi ?
Parce que l’eau qui va glisser sur votre cape de pluie s’égouttera directement sur vos chaussures. En portant une guêtre, qui protégera le collier de votre chaussure de rando, vous empêcherez l’eau de rentrer… et de vous mouiller les pieds.
Petit tour d’horizon des grands noms de la chaussure de randonnée et de leurs particularités
Nous l’avons vu tout au long de ce guide, les critères de choix pour une chaussure de randonnée sont nombreux et tous aussi importants les uns que les autres.
Au Vieux Campeur, nous sommes convaincus qu’il n’y a pas de mauvaises marques ni de mauvaises chaussures de rando : il y a simplement différents volumes de pied et différents chaussants en fonction de vos pieds. Bref, trouver la chaussure idéale va nécessiter quelques compromis entre le chaussant et les nombreuses caractéristiques techniques des chaussures.
Les indications suivantes vont vous aider à vous orienter dans les marques, tout en gardant à l’esprit que ceci n’est qu’une synthèse…
Les chaussants « moyen à fin »Hanwag, Asolo, Salomon.
Les chaussants « plutôt moyen »Lowa (mais cela dépend des modèles).
Les chaussants « plutôt large »Les marques Meindl, Tecnica, Merrell, Columbia.
Chez Hanwag, la gamme « Bunion » laisse beaucoup d’espace sur l’avant pied notamment
pour les personnes souffrant d’hallux valgus ou celles aux orteils/métatarses,
mais avec une pince talon assez fine pour le maintien,
et la gamme « Wide » qui offre un bel espace au cou-de-pied.
Ne négligez pas vos chaussettes pour le confort de vos chaussures de randonnée
Quoi de pire que d’avoir une sensation d’humidité dans ses chaussures ?Il ne pleut pas, vous n’avez pas marché dans l’eau et pourtant vous sentez que vos pieds sont mouillés… Les responsables ce sont vos chaussettes. Vous ne devez pas partir en randonnée ou en trek itinérant avec les premières chaussettes qui vous passent sous la main sans même vous soucier ni de la matière, ni de la taille, ni de l’épaisseur.
La chaussette contribue à 100% au confort de votre chaussure de randonnée. Tout comme un sous-vêtement thermique, la chaussette de rando est technique et fondamentale pour le bien-être du pied. Au niveau du taillant, la chaussette doit parfaitement épouser votre pied, comme une seconde peau, sans plis ni hypertension du textile.
Votre paire de chaussettes de rando doit vous isoler convenablement du froid, tout en laissant respirer vos pieds.
Attention à ne pas choisir des chaussettes trop épaisses qui risqueraient de rajouter du volume dans vos chaussures.
Il y a plus de paramètres à prendre en compte en fonction des sources de mal-être que l’on a tous, au moins une fois, eu l’occasion de vivre : pied qui transpire, chaussettes qui se trouent rapidement, jambes lourdes…
Voici un petit récapitulatif des contraintes auxquelles
doivent répondre les chaussettes d’été :
Le pied enfermé dans la chaussure n'est pas ventilé.
Choisissez des chaussettes dont la matière évacue très bien l'humidité (polyester Coolmax, polypropylène) et dont la construction crée un mouvement d'air permanent dans la chaussure pour évacuer l"air humide vers le haut et faire rentrer de l’air sec (brevets X-Socks, technologie Pody Air de Thyo, par exemple).
Les mauvaises odeurs.
Elles viennent des bactéries qui se régalent de l'humidité qui règne dans la chaussure. La laine est naturellement antibactérienne. Certains traitements et fibres (les ions d'argent, par exemple) reproduisent artificiel-lement cette qualité. À noter que les bactéries sont également responsables en partie des échauffements et. à terme, des ampoules.
Les frottements, les plis, les échauffements, les ampoules.
Les matières synthétiques échauffent plus vite que les matières naturelles. Des chaussettes qui épousent parfaitement le pied et qui ne glissent pas limitent les risques (bonne tenue de la tige, au cou-de-pied, présence d'élasthanne pour ceux qui le supportent bien, taillant « à la pointure » et construction pied droit/ pied gauche pour plus de précision). Enfin, contre les ampoules, il existe les chaussettes doubles, ou des chaussettes bien renforcées aux endroits clés, avec des matières comme le Friction Free notamment.
Les chaussettes qui se percent ou se détendent rapidement.
La qualité de fabrication et la présence de renforts sont déterminantes. Mais une chaussette qui taille « à la pointure » subira moins de tension que les chaussettes qui doivent couvrir 3 ou 4 pointures. Elle restera donc mieux et plus longtemps en bon état.
Les jambes lourdes après l'effort ou en fin de journée.
Pour le coup, les chaussettes ne sont pas responsables, par contre, elles peuvent apporter une solution, avec la compression qui favorise le retour veineux et réduit la fatigue.
L’essayage une étape cruciale !
Mode d’emploi…
On approche du but !
Vous avez pu réduire l’immense choix que l’on vous présente au sein de toutes nos gammes
de chaussures pour la randonnée. Il est temps d’en choisir une paire et de la soumettre
à l’ultime épreuve de l’essayage pour vérifier qu’elle est vraiment digne de vos pieds.
Comment essayer vos chaussures
Munissez-vous d’une paire de chaussettes de randonnée
Serrez vos chaussures à votre habitude et marchez, montez des escaliers, essayez-les si possible en pente pour un test grandeur nature et surtout ne restez pas assis.
N’hésitez pas à garder vos chaussures aux pieds pendant au moins une heure en exagérant vos mouvements de marche. Déroulez votre pied à l’extrême, descendez de petites pentes…
Comment vous sentez-vous ?
Votre pied doit se sentir maintenu sans être comprimé, avec la place suffisante pour être à l’aise.
Le talon doit être bien ancré dans la chaussure, on tolèrera un petit décollement d’environ ½ cm mais pas plus.
Enfin et avant tout, vos orteils sont à l’aise; surtout pas recroquevillés ou écrasés. Le pied doit s’étaler sur toute la longueur de la chaussure et dans toute sa largeur.
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