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Grimpons en Islande

Aujourd’hui, on donne la parole à Damien Largeron. Il nous parle d’Islande, de grimpe et de photographie ? Ça vous tente ? 

Pays insulaire Nordique, l’Islande est située au milieu de l’Atlantique Nord, entre le Groenland et la Norvège. L’île est également située sur la dorsale médio-océanique, signifiant que la partie nord-ouest de l’île est sur la plaque américaine et la partie sud-est est sur la plaque eurasiatique. L’Islande est à quelques kilomètres au sud du cercle polaire Arctique. Avec une superficie de 103 000 km², l’île est 41 fois plus grande que l’île de la Réunion mais 2,5 fois moins peuplée que cette dernière avec une population de 355 000 personnes. L’Islande, avec sa densité de 3,2 hab/km², connaît une répartition très inégale. Une majorité de sa population vivant dans la région de Reykjavík et quasi inexistante au centre du pays.

Voilà, les indications que l’on peut lire sur le net… C’est intéressant, instructif et ça permet de mieux cerner ce pays. Mais dans la vraie vie, j’avais hâte de découvrir cette île et d’admirer ces paysages qui me sont totalement inconnus. L’idée de ce projet ? Découvrir les différents spots de grimpe, rencontrer les grimpeurs locaux pour s’imprégner de la culture islandaise et en prendre plein les yeux avec ces paysages à couper le souffle. Moi qui suis photographe de sports outdoor et passionné de grimpe, je voulais faire des images de folies et donner envie à la communauté de grimpe d’aller y séjourner. Une aventure extraordinaire, avec une super équipe composée de Svana Bjarnason (grimpeuse), de Axel Ballay (grimpeur) , de Johan Kervella (filmmaker pour Relais Vertical et grimpeur) et moi-même.

Le grand départ

Partir en Septembre nous semblait être la meilleure option. Pourquoi cette date ? La première raison était que nous étions tous dispo à cette période. La seconde, c’était d’éviter la haute saison, avec des prix de billets d’avion très élevés…. On voulait vraiment découvrir le pays et les autochtones sans stress.

On est donc parti depuis Charles de Gaulle direction Reykjavik. Encore une nouvelle destination ! J’adore ces moments de suspens, je m’évade dans mon imaginaire et je peux déjà voir des volcans, des geysers, des sources d’eau chaude, des champs de lave, des glaciers immenses, des chutes d’eau et des couleurs incroyables. Et nous voilà embarqués pour une aventure extraordinaire sur l’île de glace… 

Après 3h30 de vol, on survole Reykjavik. Le temps est pluvieux, la grisaille présente et on atterrit à Keflavik, une petite ville où se trouve l’aéroport, située à 45km de la capitale. On est passé de la canicule lyonnaise à un temps humide et froid en un battement de cil…. Après 40 minutes de bus, on rejoint finalement Reykjavik, il est temps pour nous de nous installer dans notre logement pour passer une bonne nuit de sommeil.

La troupe s’organise…

Sur les premiers jours, les prévisions météo semblaient plus que défavorables. Les locaux qu’on avait contactés avant notre arrivée n’étaient pas bien emballés pour grimper dehors, rebutés par l’humidité ambiante. Ils nous ont proposés de venir les voir dans leur salle de bloc locale pour grimper et organiser la suite une fois que la météo serait plus clémente. La salle en question est construite et gérée par la communauté de grimpeurs de Reykjavik. Les profils sont intéressants et déversants. Les prises sont un peu usées… Il faut savoir d’ailleur que c’est très difficile pour eux d’importer des prises d’escalade. Les taxes de dédouanement sont très élevées et aucun fabricant islandais n’a encore vu le jour. Ils optent donc pour le système D : rapporter prises et autres volumes d’Europe.

Alors on grimpe ?

Après cette première journée de préparation et une bonne nuit, on se réveille le lendemain matin et on aperçoit quelques rayons de soleil. Sur-motivés et surexcités, on engloutit un petit déj’ typique islandais : beurre, fromage et confiture, le tout sur un même toast puis on saute dans la voiture à la découverte des petits spots de bloc parsemés autour de la capitale. À peine sortie de Reykjavik, les paysages sont incroyables et les conditions météos sont surprenantes. En moins de 5 minutes, c’est l’expérience des 4 saisons, c’est vraiment fou ! La variation de couleur est splendide, les lumières magnifiques et des arcs-en-ciel en veux-tu en voilà. 

Après avoir roulé 50 km, on s’arrête à Gálgaklettar. On y découvre un petit spot situé entre océan et désert de roche volcanique avec une vingtaine de passage (du 5B au 7B+) avec une marche d’approche de 30 secondes. Le rocher est lisse et ultra adhérent. Vous y retrouverez quelques beaux passages qui valent le coup, notamment « Schmetterling », un 7a dans une belle fissure à doigts. On y passe la matinée avant de reprendre la voiture en direction de Rykjanestá pour y découvrir le spot de Valbjargargjá. Il faut que je vous dise, si il y a un endroit où aller, c’est bien celui-ci. Le spot ne compte que 18 passages, de 5B à 7C, mais la vue est époustouflante et particulièrement en fin de journée. Outre le fait que vous pouvez grimper, il est également possible de faire de belles et longues balades au bord de l’océan ou tout simplement, aller voir le point de vue depuis le phare de Reykjanes. Un « must do » à seulement une soixantaine de kilomètre de Reykjavik.

Le voyage continue…

Après une bonne nuit de sommeil, direction Jósepsdalur. Il vous faudra une trentaine de minutes depuis Reykjavik, si vous ne vous trompez pas… Attention, pour accéder à ce spot, choisissez, de préférence, un 4X4 ou une voiture suffisamment haute. Toyota Islande nous en avait prêté un Land Cruiser. Oubliez les petites berline ou autre voiture de ville, vous risqueriez de laisser votre moteur sur un rocher ! La première image qui me revient en tête c’est le côté lunaire : une grande vallée de sable noir, entourée de collines recouvertes de mousse verte fluo. En plein milieu de celle-ci, se trouve un seul bloc qui a dû, des années en arrière, rouler depuis les flancs raides de l’une des collines avoisinantes. La concentration de blocs est principalement dans le pierrier à flanc de colline. Comptez un bon quart d’heure et quelques difficultés pour rejoindre les cailloux. Sur ce secteur vous trouverez environ 80 passages entre 5B et 8A. Pour notre part , on a préféré se concentrer sur le bloc du bas, car les conditions météo étaient bien plus mauvaises que la veille et on voulait absolument des images de ce spot incroyable. On a pu profiter de la grande qualité du rocher, passant du blanc au orange en fonction de la lumière et grimper une partie de la dizaine de lignes présentes sur ce bout de cailloux. Globalement c’est un très bel endroit, magique, féerique et une visite s’impose. Vous pouvez y aller par temps de pluie, cela vous permettra de découvrir un paysage splendide, changeant et très contrasté avec des couleurs qui s’accentuent nettement lorsqu’il pleut. 

On reprend la route cette fois pour découvrir Viðey, un endroit original. C’est une petite île, le spot le plus proche de Reykjavik, à 5 min du centre. La particularité ? Pour y aller vous devez prendre un bateau/navette. Renseignez-vous sur l’horaire des marées, vous ne pouvez y grimper que lorsque la mer est basse. C’est un spot tout nouveau qui a été découvert par Benjamin Mokry et Valdimar Björnsson, deux grimpeurs locaux, en Mai 2019. À première vue on s’attend à voir des blocs posés sur la plage, on arrive et rien. Il faut juste tourner la tête pour voir un rempart de roche volcanique sur la largeur de la plage. Lorsque l’on s’en approche, on découvre un rocher compact, abrasif et ultra adhérent. Pour le moment il n’y a qu’une vingtaine de lignes ouvertes mais il reste du potentiel d’ouverture. Les passages sont excellents à grimper et de très bonne qualité. Avant d’y aller, passez à la salle de bloc local de Reykjavik, Klifurhusid, pour papoter avec Benjamin. Il pourra vous donner des indications :  le topo c’est lui ! Attention de bien vous organiser, préférez les essais mitraillettes plutôt que les essais de qualité, sous peine de vous faire rattraper par la marée.

Nos premiers jours en Islande sont des plus surprenants. On a pu découvrir des spots accessibles rapidement, des paysages incroyables… Et ce qui est génial, c’est qu’il nous reste 2 semaines pour profiter pleinement. Alors pour faire de ce voyage un super souvenir, on s’organise rapidement avec les locaux. L’objectif ? De l’escalade sportive, du trad et encore du bloc. Tout d’abord Sigurdur «  Siggi » Ymir Richter, un grimpeur local, nous propose de grimper sur le premier spot de grimpe d’Islande, Stardalur. Les premières lignes ont été ouvertes en 1978 et cette falaise est restée pendant longtemps le seul site de grimpe sur l’île. La particularité de ce spot ? La communauté de grimpeurs islandaise a souhaité interdire la pose de points, même pour les relais, laissant ainsi le rocher intact. Vous y trouverez une centaine de voies, du 3 au 6C+ , idéal pour l’initiation et globalement vous grimperez sur des petites fissures à doigts ou à mains. Le spot se divise en plusieurs secteurs vous permettant ainsi de grimper sur du rocher sec même lorsqu’il pleut.

Après une journée forte en émotions, en sensations et en découverte, il est temps de profiter des lumières de fin de journée, posés dans un petit bain d’eau chaude pour récupérer de l’énergie et repartir dès le lendemain vers un nouveau spot de trad.

Gerðuberg est situé à Hnappadalur dans la péninsule Snæfellsnes et à 115 km de Reykjavik. Il faudra rouler environ 2H30 pour vous y rendre et profiter de ce rocher incroyable. En arrivant, on découvre des paysages à couper le souffle et une muraille d’orgues basaltiques qui s’étend sur plus de 500 m. C’est l’un des rares endroits sur terre où vous pouvez observer et grimper sur des orgues d’une géométrie aussi parfaite. Il y a une cinquantaine de voies ouvertes, du 3 au 6b+ et de 7 à 14 m. La grimpe est vraiment “quali” et on prend énormément de plaisir dans ce lieu original. L’endroit étant protégé, vous y retrouverez que du trad, aucune voie n’est équipée. Il faudra donc savoir se débrouiller pour faire un relais une fois arrivé en haut et déséquiper la voie. Il y a quelques passages pour descendre sans poser de rappel. On a pu également profiter d’un super refuge lors d’une très forte averse. Un café situé à Borgarnes, au bord de la route principale, avec des gâteaux tous plus bons les uns que les autres accompagnés de cafés, thés ou chocolats chauds, miam ! Le lieu est sympa, chaleureux et le propriétaire, comme beaucoup d’islandais, est très accueillant.

Quelques heures plus tard, on apprend qu’un créneau météo plutôt favorable vers la côte est de l’île, nous permet d’envisager enfin notre road trip vers de nouveaux spots. Ce sera falaise à Hnappavellir, le Céüse islandais et bloc à Vestrahorn un spot magnifique entre montagnes abruptes et océan. En route ! On saute dans notre 4X4 sur la route 1, celle qui fait le tour de l’île. Un bon moyen de découvrir l’île, ses lieux touristiques et ses joyaux naturels. Cascades, sources d’eau chaude, glaciers, icebergs, plages de sable noir, moutons et chevaux islandais. On en prend pleins les yeux et les 4 heures de route théoriques se transforment en une journée…

Quelques endroits à voir absolument : 

1/ La plage de Reynisfjara près de la petite ville de Vik et ses vagues gigantesques, ses orgues basaltiques et une vue incroyable sur les Reynisdrangar (ce sont des stacks de roches volcanique, qui se présentent généralement sous la forme d’un pilier ou d’une aiguille rocheuse).

2/ Jökulsárlón est un lagon, au pied du Breiðamerkurjökull, langue glaciaire qui constitue l’un des plus grands glaciers que j’ai eu la chance de voir Vatnajökull (8300km²), où vous pourrez admirer ses eaux bleues parsemées d’icebergs et des phoques chassant leurs proie pour leur repas.

3/ Diamond Beach, juste de l’autre côté de la route, où la plage aux blocs de glaces offre un spectacle magnifique. Il s’agit d’une plage de sable noir avec des blocs de glace de toutes tailles que l’on peut assimiler à des diamants tellement ils sont purs et transparents. 

On arrive enfin à Hnappavellir après en avoir pris plein les yeux tout au long du trajet. Trempés mais heureux, on s’est pris des seaux d’eau sur chaque site touristique visité. 

Revenons à la grimpe… La falaise de Hnappavelir s’étend sur près de 5 km et regroupe environ 150 voies équipées du 3 au 8b+. Elle est coincée entre le glacier de Vatnajökull et l’océan sur des terrains privés. Aujourd’hui, seuls les grimpeurs y ont accès. Les locaux y ont aménagé pour plus de confort, des toilettes sèches et un petit refuge pour pouvoir manger au sec. 

On y retrouve du très bon rocher, du basalte compact et ultra adhérent. La grimpe est typée bloc avec des voies relativement courtes et exigeantes. Il nous faudra un petit temps d’adaptation pour commencer à pleinement s’exprimer et à essayer des voies de notre niveau max. Finalement tout le monde s’est fait réellement plaisir en grimpant des lignes de qualité avec des styles très différents. Il y en a pour tous les goûts, c’est ce qui est génial !

Le clap de fin…

On termine notre voyage en Islande sur le spot de Vestrahorn. La vue sur l‘océan et sur les plages de sable noir est imprenable et les montagnes abruptes dans notre dos sont impressionnantes. La zone est très touristique, mais personne ne s‘aventure jusqu‘au bloc et vous évoluez encore sur des terrains privés. Préférez contacter les grimpeurs locaux qui se feront un grand plaisir de vous faire découvrir leur spot de grimpe et vous guider à travers le chaos de blocs très étendus. Vous y trouverez près de 400 passages du 4 au 8 et il reste du potentiel d‘ouvertures et un topo devrait bientôt voir le jour. Il vaut mieux venir avec une bonne quantité de crash pads tant les réceptions sont défoncées et dangereuses pour vos chevilles. On a été chanceux, on a pu grimper sous un soleil rayonnant et des températures des plus clémentes. Le luxe de faire tomber la doudoune et autres sweatshirts ! Une journée ne nous aura pas suffit pour tout découvrir mais on a apprécié de grimper sur ce rocher d‘une qualité exceptionnelle. Pour les amateurs de longue varappe, il y a également quelques grandes voies équipées avec vue sur l‘océan. 

Et voilà… c’est terminé ! Après 7 jours inoubliables on rentre à Reykjavik, la tempête fait rage et il nous reste quelques jours pour profiter de la capitale et de sa salle de bloc avant de reprendre l‘avion direction le bercail. Je garde un excellent souvenir de ce rock trip. Globalement l‘accueil qui nous a été réservé était tout simplement au delà de mes espérances. Ça vaut vraiment le coup de prendre du temps pour échanger avec les gens sur place et découvrir la culture locale, les islandais sont vraiment accueillants. Je me souviendrai également longtemps des paysages qu’on a traversés : tous plus incroyables les uns que les autres, les couleurs, les contrastes et la lumière si particulière ! Les spots de grimpe sont vraiment atypiques, avec un rocher compact et des lignes parfaites, on s’est vraiment fait plaisir. En revanche, les voies sont souvent très courtes, ne vous attendez pas à de grandes envolées, ce n‘est pas le sud de la France ou l‘Espagne. 

J‘ai également adoré les bains d‘eau chaude, après les longues journées à lutter contre le froid, l‘humidité et le vent. C‘est un excellent moyen de se requinquer et de conserver une motivation intacte. Enfin, si vous êtes à la recherche d‘un voyage pour mixer visites touristiques, balades/randonnées et escalade, cette destination est faite pour vous. Si vous cherchez un rock trip 100% escalade, préférez une autre destination avec des rochers plus hauts et une météo moins capricieuse.

Comment s’y rendre ?

En avion depuis Paris Charles de Gaulle avec Icelandair, comptez environ 300 € l’aller-retour en hors saison. Vous atterrissez à Keflavik, aéroport international de Reykjavik. Il est situé à 45 km du centre-ville, comptez une quarantaine de minutes de bus et les horaires sont organisés en fonction des départs et des arrivées des vols. Pour faire la navette, il existe plusieurs solutions : les bus, opérés par trois sociétés (Gray Line, Flybus et Terravision), la voiture de location et le taxi.

Flybus (exploité par la société Reykjavik Excursion) assure une liaison directe avec la ville de Reykjavík. Le bus s’arrête à la gare BSI de Reykjavik et, sur demande, à l’hôtel Viking de Hafnarfjörður et au restaurant Aktu taktu à Garðabær. Le billet aller-retour coûte environ 40€ pour les adultes, environ 20 € pour les enfants de 12 à 15 ans et gratuit pour les enfants de moins de 11 ans.

https://www.re.is/tour/flybus/

Terravision (en collaboration avec Gray Line) propose un service de transfert de l’aéroport au centre-ville pour 22 € l’aller, les enfants jusqu’à 11 ans voyagent gratuitement. Jusqu’à 2 bagages par personne inclus gratuitement.

https://www.terravision.eu/francese/


Les bus Airport Direct propose un service similaire à Flybus avec la possibilité de descendre en chemin, à Hamraborg et Kópavogur. Le billet aller coûte environ 18 € pour les adultes et pour les enfants de moins de 13 ans, c’est gratuit. Pour 6€ supplémentaires, vous pourrez descendre directement à votre hôtel ou à proximité. 

https://airportdirect.is/

Adresses web utiles :

Pour les topos : https://www.klifur.is/  et  https://27crags.com/countries/iceland 
Le site de la salle de bloc à Reykjavik : https://klifurhusid.is/ 
Le groupe des grimpeurs  sur facebook : Klifurvinir / Climbing buddies https://www.facebook.com/groups/263888550443951/ 

Monnaie :

Couronne Islandaise, en ce moment 1 isk = 0,0064 €

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