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Sauvetage Aquatique
Plongée, sous-marine, surf, wing foil... Bien que populaires, les sports d’eau doivent se pratiquer en toute sécurité, surtout lorsqu'on est en mer, loin de la côte. Heureusement, il existe de nombreux équipements de sécurité en mer qui permettent de vous protéger, ou de venir en aide à une personne en danger.
Gilet de sauvetage, bouée de secours... Les équipements de sécurité flottants
Quand on pense sécurité dans l’eau, ce sont généralement les gilets de sauvetage et leurs déclinaisons (brassières de sauvetage ou ceinture de flottaison par exemple) qui nous viennent à l’esprit en premier. Et pour cause ! Le gilet flottant est vivement recommandé dès que l’on part en mer, voire obligatoire pour certaines activités. Le rôle du gilet de secours est simple : permettre à celui qui le porte de flotter à la surface si jamais il tombe à l’eau, qu’il sache nager ou non. Car même pour les meilleurs nageurs, les vagues au large peuvent être dangereuses, d’autant que la nage a tendance à vite épuiser, même en restant sur place. Le gilet de survie, lui, ne s’épuise jamais et permet d’être secouru en cas de problème.
Si le gilet nautique a un rôle de prévention, puisqu’on le porte en permanence, les bouées de sauvetage et autres planches gonflables sont utilisées en cas de pépin, notamment lorsqu’une personne tombe à l’eau. Le principe est tout aussi simple : il s’agit d’un objet flottant auquel s’agripper pour rester à la surface sans effort. S’il existe surtout des bouées individuelles, on retrouve aussi des bouées flottantes collectives comme le centifloat de la marque Seaflex, une bouée de secours autogonflante de 16 mètres avec poignées pouvant venir en aide à plusieurs dizaines de personnes lors d’un naufrage par exemple.
Les bateaux gonflables, canots de sauvetage et rescue boards
Pour intervenir rapidement en mer, rien de tel qu’une embarcation légère comme un bateau pneumatique capable de transporter les secouristes et leur matériel de secours. Ce genre de bateau gonflable est effectivement très polyvalent et facile à déployer pour réagir en cas d’urgence. D’ailleurs, un canot de sauvetage n’est pas forcément motorisé : il est souvent utilisé avec des rames, ou bien tiré par un autre bateau voire par une personne à la nage pour les plus petits modèles de canots gonflables. Il existe en effet différentes tailles de traîneaux de sauvetage : 3 personnes, 5 personnes, 6 personnes, 10 personnes ou encore 15 personnes. Au Vieux Campeur, nous faisons notamment confiance aux zodiacs de secours Respirex ou encore WRS, cette dernière marque proposant aussi des pompes de gonflage spécifiques.
Pour des interventions plus rapides encore, notamment près de la côte lorsqu’une personne risque de se noyer, les secouristes et maîtres nageurs utilisent souvent ce que l’on appelle parfois un « rescue board ». Il s’agit d’un paddle gonflable qui a l’avantage d’être léger, maniable et ergonomique pour porter secours à la personne en danger au plus vite. Ce paddle de sauvetage est pensé pour pouvoir accueillir 2 personnes en toute sécurité (le secouriste et la victime), avec la présence de poignées pour aider à la montée et au maintien sur la planche de secours.
L’équipement de sauvetage en mer : lampe, bouteille de plongée, détendeur...
Un sauvetage en mer est bien plus complexe qu’un sauvetage en piscine ou en lac : un simple maillot de bain ou même une combinaison de plongée ne sont pas suffisants ! En effet, lors du naufrage d’une embarcation par exemple, il se peut que des personnes tombent à l’eau sans gilet, voire ne parviennent pas à rester à la surface. Il est donc vital d’être bien équipé pour sauver une personne de la noyade. Le manque d’air étant le risque principal, il existe des mini bouteilles de plongée avec détendeur de plongée intégré afin de permettre à la victime de respirer sans avoir besoin d’attendre le retour à la surface. De précieuses secondes qui peuvent sauver une vie ! Ces bouteilles d’oxygène de secours, comme le Zeagle EBS Defender, sont des équipements de sécurité de catégorie A, et peuvent aussi être gardées à portée de main en mer pour se sauver soi-même en cas de submersion inattendue.
Dans l’obscurité de l’océan à plusieurs mètres de profondeur, ou encore dans des endroits exiguës comme une grotte sous-marine, la lumière peut venir à manquer. Une lampe de plongée prend alors tout son sens pour plus facilement et rapidement repérer une victime et lui porter secours. Les lampes étanches sont en effet conçues pour éclairer sous l’eau et résister à la pression des profondeurs. Il existe des modèles de lampes frontales de plongée, qui peuvent s'accrocher au casque de plongée, ou encore des lampes de poche de secours à porter en main. Enfin, pour faciliter l’avancée dans les profondeurs, de nombreux secouristes s’équipent, en plus de leur combinaison néoprène, de palmes de plongée, d’un masque de plongée, et parfois d’un tuba de plongée lorsque l’intervention se fait près de la surface.
Pour le transport de matériel : valide de protection et sac étanche
Pour transporter du matériel de secourisme non étanche ou qui risquerait de tomber à l’eau, rien de tel qu’une valise étanche. Ces mallettes rigides ont été pensées et testées pour résister à l’eau, à la poussière ou encore aux chocs. La plupart des modèles, comme les valises PELI, sont garnies de mousse et permettent ainsi de transporter des objets fragiles ou de valeur lors du trajet en bateau de sauvetage par exemple. Parmi ces équipements de valeur, on retrouve les systèmes de communication sous-marine comme l’OTS AquaCom SSB-2010, un émetteur récepteur étanche qui permet d’établir une communication entre le plongeur secouriste et la surface, une fois sous l’eau.
Plus légers et souples que les valises de protection, les sacs étanches peuvent tout autant protéger vos affaires de l’eau. On en retrouve de toutes les tailles, et même certains modèles spécifiques comme le sac d’oxygénothérapie ou sac à oxygène, un kit de sauvetage aquatique étanche qui permet de transporter tout l’équipement pour une intervention médicale d’urgence sur une victime en danger.
